Les vacances des Québécois : habitudes, comportements et finances

Les vacances des Québécois : habitudes, comportements et finances
Chaque année

Pour la majorité d’entre nous, la période estivale est le moment de décrocher quelques semaines et de faire autre chose que travailler. Quels sont nos comportements comme voyageurs ? Et avons-nous assez de vacances pour récupérer du quotidien travail-famille?

Trop peu, trop court

Selon un sondage Crop du mois de mai dernier, effectué pour l’Ordre des conseillers en ressources humaines, les travailleurs vont passer plus de temps en vacances en 2011 qu’en 2010. Cette année, les vacanciers comptent prendre 2,24 semaines de vacances, comparativement à 2,18 l’an dernier. Toujours dans le même sondage, la majorité des travailleurs, soit 55 % qui sont salariés ou travailleurs autonomes, affirment que la période de vacances n’est pas assez longue pour recharger les batteries et repartir du bon pied au travail.

Nos comportements en voyage

Selon le Réseau de veille en tourisme qui fait parti de l’UQAM de la chaire de tourisme Transat, le plus gros segment de voyageurs du Québec est représenté à 38 % par les couples, suivi des voyages en famille à 31 %. Les voyages de groupe forment seulement 2 % des options de voyage.

Les types d’hébergement qui demeurent les plus populaires sont encore les hôtels, les auberges et les motels, pour la plupart des catégories de revenus familiaux. Les derniers de classe sont les gîtes et les bed & breakfast, et les campings. Surprenant pour ces derniers : ils sont toujours pleins. Ils sont quand même le type d’hébergement préféré de 7 % des Québécois. Par contre, le séjour moyen le plus long est sur un terrain de camping, soit 5 jours et plus dans près d’un cas sur deux.

Quel est le budget ?

Les Québécois aiment les courts séjours, c’est pourquoi, toutes dépenses confondues, la dépense moyenne est de 468 $ par vacances. La moins coûteuse est celle reliée aux chanceux qui possèdent déjà une résidence secondaire, avec seulement 184 $ de moyenne. Évidemment, les sorties en famille sont plus dispendieuses avec 602 $ de moyenne.

L’Internet et les voyages

De plus en plus présente dans nos vies, la recherche sur Internet a servi à 32 % des Québécois pour leurs réservations d’hébergement ou de restaurant. Trois types de consultation en ligne ressortent du groupe. Le moteur de recherche général, comme Google, est de loin le plus utilisé par les plus jeunes internautes, tandis que les plus âgés préfèrent le site touristique de la région à visiter. Le site du gouvernement du Québec spécialisé en tourisme BonjourQuébec.com, est aussi très fréquenté.

L’âge : un facteur déterminant

Probablement plus énergiques, la principale activité chez les 35 ans et moins est la pratique d’un sport et le plein air. La clientèle plus âgée se tourne vers la culture et le patrimoine, les expériences gourmandes, et pour finir, la découverte de la nature.

Produits agroalimentaires régionaux à l’honneur

Les Québécois de tous âges qui fréquentent les restaurants dans les différentes régions du Québec considèrent très important d’y retrouver des produits locaux à découvrir et à déguster.

Impact économique au Québec

Selon l’Institut de la statistique du Québec, le secteur touristique récolte, chiffres de 2009, 6,6 milliards de recettes, entre 2 et 3 % du PIB québécois. En 2009, 25,6 millions de curieux ont parcouru le Québec. De ce nombre, près de 80 % des touristes sont des Québécois, mais ils ne dépensent que 54 % des recettes. Les touristes les plus profitables à la province sont ceux qui viennent d’autres pays que les États-Unis ou des visiteurs des autres provinces canadiennes. Ces visiteurs étrangers représentent seulement 4 % du total, mais dépensent pour 16 % des recettes. C’est normal puisque la durée moyenne du séjour est la plus longue parmi les visiteurs, avec près de 13 jours.

Continuez votre lecture sur : www.votreargent.ca

Partager cet article