Comment bien investir dans la production des noix au Québec

Comment bien investir dans la production des noix au Québec

En réaction à un article publié cet automne dans L’Express à propos du potentiel des arbres à noix dans Drummond, le botaniste consultant à la Pépinière du golf, Jasmin Roy, a tenu à mettre ces informations en perspective.

Selon lui, la culture des noix est possible et prometteuse en choisissant les bonnes espèces hybrides, cultivars et sélections ayant un pourcentage d’amande élevé et une bonne qualité.

On est loin ici d’arbre et d’arbuste sauvage comme le coudrier du grand-père, mais plutôt de sélection. Avec les bonnes sélections, il y a moyen, à son avis, de compenser pour le moins grand nombre d’unité thermique disponible au Québec en sélectionnant les mieux adaptés pour cette culture dans la province. Une gamme de cultivar de production de noix existe pour chaque espèce concernée.

Malheureusement, la plupart ne sont pas rustiques ou ne rendent pas leurs noix à terme. C’est là que l’expertise et les recherches de pépinières spécialisées dans la culture des noix et de leurs arbres entrent en ligne de compte, comme chez Pépinière du golf de Drummondville.

Il y a une noix dont les gens aiment parler, c’est celle du noyer noir. Contrairement à ce que certains amateurs croient, le noyer noir n’est pas une nouvelle manne dans le domaine, la noix étant presque incassable et l’amande, très petite. Par contre, des cultivars rustiques de production de noix existent pour le noyer noir produisant des noix à coque plus mince et plus d’amande et ces sélections ne sont pas disponibles à la pépinière du coin. Plusieurs autres espèces sont beaucoup plus désignées pour cette culture.

Les vieilles plantations de noyer noir non sélectionnées pour la culture de leurs noix, mais pour celle de leurs bois, ne sont justement bonnes que pour le bois d’œuvre. C’est le cas aussi pour toutes les espèces de chêne.

Malgré tout, il existe des machines disponibles de transformation spécialisées pour les noix très durs du noyer noir à partir de 10 000 $. Le problème, c’est qu’au Québec personne ne veut investir. Dans ce domaine, les plus grosse avancées sont réalisées par des passionnés qui n’hésitent pas à investir leur propre argent et à faire leur propre expérience.

Depuis 2008, la Pépinière du golf est la seule pépinière spécialisée dans les arbres noix et arbres indigènes. Elle offre une expertise unique au Québec avec son service de consultant et de production d’arbres. La pépinière se démarque aussi dans ses pratiques écologiques innovatrices. Depuis 1998, elle a réalisé plusieurs travaux d’expérimentation sur différents sites avec succès, portant sur les différentes espèces hybrides, cultivars et sélections. Elle continue son expérimentation dans ce domaine et travaille aussi sur la création de nouveaux hybrides plus performants comme les dernières créations le noisetier x Drummondville, le noisetier x du Golf et les meilleurs le noisetier x Jasmin Roy-1 et le noisetier x Jasmin Roy-2.

«Pour conclure, j’encourage les gens à mieux connaître les espèces d’arbres et d’arbustes indigènes au Québec et favoriser la plantation de ces espèces au détriment des espèces ornementales moins bien adaptées à la région et du même fait protéger notre biodiversité végétale», a indiqué Jasmin Roy, consultant chez Pépinière du golf.

D’ailleurs, celle-ci tiendra une réunion amateur gratuite pour faire connaître les espèces d’arbres indigènes du Québec et certains ouvrages sur le sujet ainsi que quelques conseils. Les intéressés peuvent visiter le site Internet www.pepiniere-du-golf.com ou communiquer directement avec l’organisation.

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