Village québécois d’antan : des rénovations sont nécessaires

Village québécois d’antan : des rénovations sont nécessaires
Quelques travaux de rénovation ont été faits sommairement l'été dernier au Village québécois d'antan (Photo : Archives)

Les rénovations devant être apportées à plusieurs des bâtiments du Village québécois d’antan sont pressantes, selon ce qu’est venu raconter un ancien salarié du VQA, Jocelyn Chevrier, devant le conseil municipal, lundi dernier.

Disant «représenter plusieurs ex-employés et employés actuels qui n’osent pas parler par crainte de représailles», M. Chevrier, affichant une évidente nervosité, a demandé l’aide de la Ville pour mettre fin à ce qu’il a appelé l’état de décrépitude des bâtiments.

«La clientèle commente régulièrement l’état déplorable des bâtiments. Nous vivons avec des dangers constants: champignons pourris, planches de galeries trouées, rampes d’escaliers brisées et excréments de vermine dans presque tous les bâtiments. C’est dangereux pour les employés et pour les clients. D’ailleurs des clients se sont blessés. Tout ça dû à un manque d’entretien et à un manque de sécurité», a avancé Jocelyn Chevrier qui a déjà joué les rôles du maniaque à la tronçonneuse à l’Halloween, du curé du village à Noël et de l’apothicaire, avant de remettre sa démission l’an dernier.

«Nous savons que la Ville de Drummondville injecte des fonds dans la gestion du Village québécois d’antan, mais nous mettons en doute la gestion de ces fonds, qui nous apparaît inefficace», a-t-il mentionné en remettant un dossier au directeur général Francis Adam, un dossier qui est pour le moment gardé confidentiel.

M. Chevrier a répété qu’il souhaitait l’aide la Ville «parce que nos rencontres avec les supérieurs immédiats et avec les membres du conseil d’administration ont été sans succès».

L’attrait touristique numéro un

Avant de passer la parole au conseiller municipal Yves Grondin, délégué de la Ville au sein du conseil d’administration du VQA, le maire Alexandre Cusson a rappelé que le Village est l’attrait touristique numéro un au Centre-du-Québec et, bien évidemment à Drummondville.

«Vous demandez à nous rencontrer et j’aimerais participer à cette rencontre. Le Village n’appartient pas à la Ville mais nous l’appuyons et y accordons un budget annuel pour les rénovations. J’ai discuté il y a deux semaines avec la ministre du Tourisme et nous avons parlé des enjeux au Village, lequel, contrairement au Village historique acadien (Nouveau-Brunswick) et à Upper Canada Village (Ontario), ne reçoit pas de subventions du gouvernement fédéral. Mais il y a un nouveau fonds touristique qui vient d’être mis en place et nous allons faire des démarches», a donné à entendre le maire Cusson.

De son côté, Yves Grondin a fait savoir que les administrateurs s’occupent de ce dossier. «Les propos dont vous avez fait part au CA au cours des derniers mois sont présentement en train d’être traités. Ce sont des choses importantes qui ne se règlent pas sur la place publique. On comprend qu’il y a des contentieux personnels là-dedans et je n’en traiterai pas ici. On a besoin de toute la créativité des employés car la prochaine saison du Village sera cruciale. Ce sera important pour sa crédibilité. Pour ce qui des rénovations, la Ville y injecte 100 000 $ par année. On vient d’approuver la réfection de trois toits. Moi je vous invite à la patience. Il y a des choses qui se font et qui vont se faire. Il y a des mouvements de personnel qui se sont faits dernièrement. Pour le reste, nous allons le faire en dehors de la place publique».

Partager cet article