Un nouvel organisme de Saint-Majorique gérera «Le Parc du Sanctuaire»

Un nouvel organisme de Saint-Majorique gérera «Le Parc du Sanctuaire»
Les plans d'aménagement permettront de déterminer

Un organisme à but non lucratif (OBNL) est en formation actuellement à Saint-Majorique-de-Grantham. Ce dernier sera mandaté par la Municipalité pour gérer son nouveau terrain situé dans le secteur de La Plaine et qui devrait éventuellement reprendre son ancienne appellation : Le Parc du Sanctuaire.

La Charte de ce nouvel OBNL se trouve actuellement entre les mains d’un notaire. Sitôt cette étape complétée, une assemblée générale sera organisée afin d’officialiser la nomination des 11 bénévoles impliqués.

Selon le maire Réjean Rodier, ces derniers ont été sélectionnés en fonction de leur disponibilité et de leurs connaissances diverses, en ingénierie du bois par exemple.

Au dire de ce dernier, le recrutement s’est effectué très facilement en raison du sentiment d’appartenance qui habite bon nombre de Majoriquois. «Il y en a plusieurs qui ont le développement de la municipalité à cœur», évoque-t-il.

Relevant du conseil municipal, cet OBNL aura comme mandat de conseiller les actions à entreprendre pour la bonne gestion de la forêt. «Le pouvoir décisionnel reviendra à la Municipalité», spécifie M. Rodier.

En attente des plans d’aménagement

Actuellement, deux groupements forestiers, soit celui de Nicolet-Yamaska et d’Arthabaska-Drummond ont été chargés de présenter chacun un plan d’aménagement. Ce document permettra de déterminer, entre autres, si des plantations sont prêtes à couper ou si la forêt naturelle mérite d’être éclaircie. «Depuis le verglas, peu de choses avaient été faites», constate M. Rodier. Chose certaine, le bois qui devra être coupé générera des revenus permettant de financer les futurs travaux requis. À ce jour, la location du garage amène de l’eau au moulin. D’autres activités de financement offertes à la population, cet été, sont à prévoir. Depuis que ce terrain a été légué à Saint-Majorique, la Municipalité s’est empressée de remettre à l’ordre le pavillon laissé à l’abandon. «On avait coupé le chauffage, ce qui avait causé des problèmes de champignons. Maintenant, tout est réglé. Il n’y a plus de senteur. Il reste seulement à s’occuper, en avril, du système d’eau», informe le premier magistrat.

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