Vers un compromis de charte référendaire d’auto-détermination d’un peuple?

Vers un compromis de charte référendaire d’auto-détermination d’un peuple?
Tribune libre (Photo : (Depositphoto))

Cette a été écrite par Jean-François Benoit, Drummondville

Dans l’esprit du citoyen votant, l’acte de voter sur une question de statut déterminante pour une population au sein de laquelle elle vit elle-même, le cas du Québec par exemple, peut être très préoccupante et déchirante en tenant compte de toutes les conséquences futures qui lui sont attribuables. Dans la même optique, un état d’association, de fédération ou de confédération (le Canada, par exemple) plus élargi que la population votante sondée par référendum, peut être aussi très critique au niveau du statut déjà établi et des intérêts partagés par tradition.

De cette situation préoccupante vécue par tous et toutes, pouvant jusqu’à représenter une menace ou le début d’un conflit armé, on se rappellera la Crimée et la Catalogne, dans l’éventualité d’un résultat de séparation et d’indépendance d’un territoire autoproclamé où environ juste un peu plus de 50% peuvent faire la différence et où un peu moins de 50% endurer les conséquences du résultat favorable à une indépendance, je vous incite à une réflexion pouvant offrir un compromis acceptable mais discutable. Afin de libérer les réelles motivations et intérêts des citoyens sondés sur un tel sujet et les émanciper de toutes contraintes dans le vote, pourquoi ne pas tenir un référendum où un résultat de 50%+1 jusqu’à un résultat de 75% engendrerait un territoire qualifié de semi-autonome, et un résultat de 75%+1 de totale autonomie.

Une semi-autonomie apporterait avec elle le devoir de partage de la représentation du pouvoir d’association entre au moins 2 associations, fédérations ou confédérations différentes.

C’est-à-dire, un statut de représentation dans la même association, par exemple partagé les intérêts du Canada, pour le Québec, mais aussi le devoir selon ce résultat, de partager des responsabilités et droits de représentation avec une autre association, fédération ou confédération d’états aussi semi-autonomes ou autonomes, par exemple le Québec représenté dans une fédération des états indépendants francophones dans le monde, ou par exemple le Québec représenté dans une association parlementaire d’états semi-autonomes comme avec par exemple, la Catalogne et les pays Basques ou même l’Écosse par exemple qui cherchent eux aussi à s’affirmer comme population vers une possible autonomie complète ou indépendance confirmée et par le fait même à trouver des alliés et des supports à l’étranger pour contrer l’effet d’une menace de conflit avec un empire plus grand qu’elle-même.

Le Québec pourrait même être représenté auprès des États-Unis d’Amérique, une fédération d’états républicains, terme signifiant où le public fait office de roi et d’autorité suprême, et démocrates à la fois, c’est-à-dire partageant comme nous le droit de voter où un citoyen adulte égal un vote seulement d’où un principe d’égalité et de respect de tous et toutes aptes à voter. Rien de cette avenue envisageable ne l’empêche. Nos droits d’association ne peuvent être refusés, ni par la constitution, ni par une autre autorité que ce soit…

Jean-François Benoit de Drummondville

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