Marcoux : «On se bat nous-mêmes»

Marcoux : «On se bat nous-mêmes»
Patrice Marcoux. (Photo : archives, Ghyslain Bergeron)

FOOTBALL. La saison des Voltigeurs n’est vieille que de trois matchs, mais elle s’annonce déjà longue. Les représentants du Cégep de Drummondville ont encaissé un autre revers sans appel, cette fois-ci par le pointage de 44-7, samedi soir, au stade Hébert de Montréal, contre les Indiens du Collège Ahuntsic.

Dans un scénario familier, les protégés de l’entraîneur-chef Patrice Marcoux ont vu leurs adversaires prendre une confortable avance dès le début de la rencontre. Alors que le pointage était de 21-0 en faveur d’Ahuntsic au deuxième quart, l’offensive drummondvilloise n’avait toujours pas réussi un premier essai.

Malgré la sévérité de cette défaite, Patrice Marcoux a voulu se faire rassurant en entrevue téléphonique.

«Il ne faut pas se fier au score. C’est une performance somme toute encourageante. En défensive, on avait plusieurs nouveaux joueurs en raison des blessures, mais on a arrêté leur attaque plus souvent en comparaison avec notre match contre Saint-Hyacinthe. Au moins, on s’est battu jusqu’à la toute fin. J’ai vu une progression dans notre attitude; j’ai vu plus de hargne et de leadership. Je suis confiant pour la suite des choses», a-t-il lancé.

Alors que la défensive des Voltigeurs a accordé quelques longs jeux, les unités spéciales ont également connu une dure soirée. Deux bottés de dégagement ont été bloqués, ce qui a permis aux Indiens (1-2) de marquer quelques jeux plus tard. Un botté court des locaux a également mené à un touché.

«En ce moment, on se tire dans le pied et on se bat nous-mêmes. On ne peut pas se permettre encore de tels revirements, car ça nous casse les jambes. Les gars qui jouent sur les unités spéciales doivent prendre ça plus au sérieux. On va travailler là-dessus à l’entraînement cette semaine. On doit mieux dégager le ballon», a laissé tomber Patrice Marcoux.

Après trois matchs, l’offensive des Voltigeurs ne totalise que 24 points. «En attaque, il y a beaucoup de frustration actuellement. On a encore manqué de concentration et de constance. On doit trouver le moyen de se mettre en marche plus rapidement en début de match. Nos vétérans devront élever leur jeu d’un cran. C’est à eux de montrer la voie à nos recrues», a lancé Patrice Marcoux.

(Photo d’archives, Ghyslain Bergeron)

Au poste de quart arrière, le vétéran Guillaume Précourt a été remplacé par la recrue Marc-Antony Lussier en cours de route. Au dernier quart, le produit des Patriotes de l’école La Poudrière a réussi une passe de touché à Samuel Gagné.

«On a vu de belles choses de Lussier. Il nous a amené un peu d’énergie. C’est lui qui va démarrer le prochain match. Précourt n’a pas mal fait, mais on veut voir comment Lussier va se débrouiller sous pression» a fait savoir Marcoux.

Alors que le cap de la mi-saison approche déjà, les Voltigeurs sont menacés de rater les séries éliminatoires. Seuls les détenteurs des quatre premières positions dans la section sud-ouest (sept équipes) y accèderont. «Notre début de saison et notre calendrier difficile vont nous compliquer la tâche, mais les séries, c’est encore possible. La ligue est assez polarisée. On forme une bonne équipe, mais on n’a pas encore joué à notre plein potentiel. J’ai hâte de voir notre vrai visage. On doit continuer de bâtir sur notre jeunesse et notre vitesse», a affirmé Marcoux.

«On ne peut pas être satisfait de notre saison jusqu’ici, mais on doit continuer de regarder vers l’avant. Il faut y aller un match à la fois. À partir de maintenant, on ne doit plus focusser sur le pointage, les victoires ou les défaites, mais plutôt sur notre propre performance. L’objectif, c’est que nos trois unités fonctionnent ensemble.»

Les Voltigeurs (0-3) recevront les Triades du Cégep de Lanaudière (2-1), samedi, à compter de 13 h, au parc Marchand. En défensive, Jean-Philippe Boileau ne sera pas en uniforme en raison d’une blessure, mais Marc-Olivier Lebel et Yanick Bernier effectueront un retour au jeu.

«C’est une équipe très mature physiquement. Leur quart arrière est très mobile. C’est un beau défi, mais c’est un match qui pourrait nous permettre de relancer notre saison», a conclu Patrice Marcoux.

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