Louis Brousseau fier de marcher sur les traces de son père

Louis Brousseau fier de marcher sur les traces de son père
Louis Brousseau (Photo : Ghyslain Bergeron)

Fraîchement promu au poste de président du bureau des gouverneurs de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ), le gouverneur des Voltigeurs de Drummondville, Louis Brousseau, s’est déclaré fier de marcher sur les traces de son père, Normand Brouseau.

«Mon père a occupé ce poste durant trois ou quatre ans, dans les années 1980. C’est la première fois qu’un duo père-fils accède à ces fonctions», a souligné Louis Brousseau.

Après avoir occupé les fonctions de vice-président du bureau des gouverneurs pendant sept ans, secondant ainsi le président Jean Brousseau, des Wildcats de Moncton, Louis Brousseau a logiquement été élu au poste de président avant le début de la présente campagne. Du coup, il a également obtenu le mandat de représenter la LHJMQ auprès des administrateurs de la Ligue canadienne de hockey (LCH).

«En somme, le bureau des gouverneurs se veut un bureau consultatif pour le commissaire Gilles Courteau. Il sollicite notre opinion sur certains dossiers qui touchent les équipes et la ligue», a expliqué Louis Brousseau, qui est également impliqué dans l’organisation du Défi mondial de hockey des moins de 17 ans, un événement qui se déroulera à Drummondville et à Victoriaville durant le temps des Fêtes.

Cette nomination témoigne également de la crédibilité grandissante de l’organisation des Voltigeurs sur la scène du hockey junior québécois. Sujette aux rumeurs de déménagement au tournant des années 2000, la concession drummondvilloise a connu une relance spectaculaire avec l’entrée en scène d’un nouveau conseil d’administration, en 2004, ce qui a mené le club à la conquête d’un premier championnat des séries éliminatoires, en 2009.

«Sans la notoriété dont bénéficient aujourd’hui les Voltigeurs, je n’aurais possiblement pas hérité de ce poste», a fait valoir Louis Brousseau.

Parmi les dossiers chauds qui retiennent l’attention des gouverneurs en ce début de saison, il y a bien sûr celui du syndicat des joueurs en voie d’être créé dans la LCH. À ce sujet, la position de Louis Brousseau et de ses confrères de la LHJMQ est très claire.

«On est d’avis qu’un syndicat n’est pas nécessaire dans le hockey junior. Bien sûr, tout n’est pas parfait. Il y a toujours de la place pour de l’amélioration, mais on trouve que le débat a été amené à un niveau exagéré», a laissé entendre Louis Brousseau.

«Dans les dernières années, on s’est pourtant assuré de standardiser l’encadrement des joueurs à travers la ligue. Toutes les politiques qu’on a mises sur pied tendent vers ça. Au-delà du budget de chaque équipe, on continue de mettre les efforts pour que chaque joueur soit traité de façon équitable, qu’il évolue en Abitibi ou dans les provinces maritimes, en passant par la Côte-Nord», a conclu Louis Brousseau.

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