TRIATHLON. La 28e édition du Triathlon de Drummondville a permis à 600 participants, jeunes et moins jeunes, de se rassembler et de se surpasser dans une ambiance festive, samedi. Trois générations de Tétreault étaient du rendez-vous pour profiter de ce sport devenu une véritable religion.
Mélanie Houle, son conjoint Robin et leurs quatre enfants Édouard, Émile, Laurent, Hubert et Alice ont tous le feu sacré pour le triathlon. Il y a huit ans, Émile a commencé à pratiquer ce sport; il a transmis sa passion au reste de la famille depuis.
«J’étais un gars de vélo de montagne avant, mais j’ai transféré vers le triathlon pour être en famille, relate le Drummondvillois Robin Tétreault avec le sourire aux lèvres. Je vais faire ce sport tant et aussi longtemps que mes enfants vont vouloir en faire, mais j’aimerais ça qu’ils restent dans le triathlon à long terme. On est tout le monde à la même place en même temps, c’est vraiment le fun. Il y a un bel esprit de groupe avec ce sport.»
L’occasion d’être en famille
Chaque année, la famille Tétreault participe à une dizaine de triathlons en famille. Depuis quatre ans, le père de Robin, Richard Tétreault, pratique également ce sport.
«J’aime le sport et c’est une belle occasion d’être avec mes petits-enfants, laisse entendre Richard Tétreault. Avec le triathlon c’est le fun pratiquer trois sports. J’ai 70 ans et je me dis que ça va bien, car des fois je dépasse du monde. J’espère continuer pendant plusieurs années!»
De son côté, Robin se fait un plaisir de tenir tête à des athlètes beaucoup plus jeunes que lui. L’homme de 43 ans et son fils aîné Édouard ont tous deux remporté le titre de champion canadien dans leur catégorie respective l’an dernier. Le côté compétitif est également présent chez les plus jeunes de la famille qui souhaitent ardemment terminer dans le peloton de tête.
«On s’amuse dans le triathlon, on peut compétitionner et j’aime relever des défis», souligne Alice Tétreault âgée de 8 ans.
Mélanie Houle ne pratique pas le triathlon. Elle apprécie toutefois tout ce que le sport amène à leur vie familiale. Ses enfants s’entrainent entre 12h et 15h par semaine.
«Ce que j’aime c’est de voir mes enfants se dépasser et travailler fort, confie cette dernière qui préfère s’impliquer au sein du conseil d’administration du club de triathlon Triomax pour aider ses enfants à sa façon. C’est beaucoup de sacrifices qu’ils font. Ils s’entrainent fort, les trois plus vieux sont en sport étude au Collège Saint-Bernard.»
