Après le fils du président, voilà que les Voltigeurs de Drummondville accueillent la progéniture de leur entraîneur-chef au sein de leur famille. Philippe Raymond a été acquis dans une transaction avec les Foreurs de Val-d’Or, mardi.
En retour du fils de Martin Raymond, un petit joueur de centre âgé de 18 ans, le directeur général Dominic Ricard a cédé un choix de 11e ronde en 2015.
Ces deux dernières années, Raymond a participé au camp d’entraînement des Foreurs à titre de joueur invité. L’athlète de 5 pieds, 7 pouces et 170 livres y a disputé quelques matchs hors-concours. Il a été l’un des derniers joueurs retranchés par l’équipe.
Appelé à décrire son fils, Martin Raymond a parlé d’un attaquant fougueux et spécialisé dans les missions défensives.
«Philippe est un vrai plombier. Il ne se voit pas comme un joueur d’habiletés, car il apprécie son rôle au sein d’un quatrième trio. Il se concentre à gagner des mises au jeu, à bloquer des lancers et à finir ses mises en échec. Il excelle pour tuer des punitions. C’est un joueur qui amène de l’énergie et qui dérange l’adversaire. Ce n’est pas un gros bonhomme, mais par son émotion, il joue comme tel. Il n’hésite d’ailleurs jamais à lâcher les gants pour défendre un coéquipier», a commenté Martin Raymond.
Cette saison, Philippe Raymond évolue avec le Collège français de Longueuil, dans la Ligue de hockey junior AAA du Québec. En 20 parties, il a obtenu trois points (1-2) et 48 minutes de punition. Au cours des prochaines semaines, il n’est pas impossible que la nouvelle acquisition des Voltigeurs obtienne une chance de se faire valoir dans un match.
«En l’absence d’Alexandre Roy, notre unité de désavantage numérique éprouve des difficultés. Je pense que Philippe pourrait nous donner un coup de main dans ce rôle. On va garder un œil sur son évolution dans le junior AAA, comme sur nos autres joueurs affiliés. Il n’aura pas de passe-droit parce que c’est mon fils. Ce sera à lui de nous démontrer qu’il mérite un rappel en jouant du hockey affamé», a affirmé le pilote des Voltigeurs.
Au fil des ans, Martin Raymond a déjà eu la chance de diriger son fils dans le hockey mineur.
«Je suis très dur avec lui. Même quand je ne l’entraînais plus, j’avais toujours tendance à le regarder comme un coach quand j’allais le voir jouer. Ce n’était pas facile pour lui. J’ai dû apprendre à mettre mon chapeau de père. On a appris à vivre avec ça. Maintenant qu’il fait partie de l’organisation, je remets mon chapeau de coach», a partagé Martin Raymond, dont l’autre fils, Antoine, 16 ans, excelle dans la discipline du trampoline.
Ces dernières années, Philippe Raymond a également porté l’uniforme des Patriotes du Collège Saint-Laurent de Montréal (hockey collégial) et des Gaulois du Collège Antoine-Girouard de Saint-Hyacinthe (midget AAA), où il a notamment côtoyé Joey Ratelle et Nikolas Brouillard.
Pelletier-Leblanc rappelé
D’autre part, les Voltigeurs ont rappelé l’attaquant de 16 ans Philippe Pelletier-Leblanc de l’Intrépide de Gatineau. Le centre de 5 pieds, 9 pouces et 170 livres, un choix de huitième ronde au dernier repêchage, s’entraîne avec l’équipe cette semaine. Il n’est pas impossible qu’il soit appelé à disputer un match en fin de semaine.
«On adore ce qu’on voit de lui. Dans le midget AAA, c’est l’homme à tout faire de son équipe. C’est un travailleur acharné et il se comporte comme un leader dans les deux sens de la patinoire», a fait valoir Martin Raymond.
Par ailleurs, les attaquants recrues Félix Landry et Dylan Montcalm devraient poursuivre leurs auditions avec les Voltigeurs pendant les prochains matchs. Martin Raymond estime que les deux produits du hockey mineur drummondvillois ont offert de solides performances au sein du quatrième trio pendant le dernier voyage de l’équipe dans les Maritimes.
Enfin, soulignons qu’Alexandre Roy est toujours au repos forcé en raison de sa commotion cérébrale. Le vétéran ailier de 20 ans dit ressentir des progrès dans son état de santé, lui qui est sur la touche depuis bientôt sept semaines.
«Alexandre se sent mieux. Il vient de passer des tests d’imagerie par résonnance magnétique. On souhaite que ses progrès soient confirmés par les résultats», a fait savoir Martin Raymond.
