JORKYBALL. Le jorkyball, vous connaissez? Saint-Léonard-d’Aston sera l’hôte du championnat mondial de ce sport à mi-chemin entre le soccer et le squash, du 3 au 7 juillet. C’est la première fois que cette compétition se déroulera en dehors des frontières de l’Europe.
Regroupant une centaine d’athlètes de tous âges, cette compétition d’envergure opposera 76 équipes qui s’affronteront dans l’une des 13 catégories à l’affiche. Sept nations seront représentées : le Canada, la France, l’Italie, la Pologne, le Portugal, l’Espagne et le Japon. Quelques athlètes de la région de Drummondville seront d’ailleurs de la partie.
«Nous verrons les meilleurs joueurs de jorkyball au monde compétitionner à Saint-Léonard-d’Aston. C’est au Centre-du-Québec que seront couronnés les champions du monde! Tout un spectacle est donc à prévoir», a lancé le président du comité organisateur et de Jorkyball Canada, Alex B. Perreault, lors d’une récente conférence de presse.
«L’organisation de ce championnat mondial est un moyen de faire connaître davantage ce sport, a-t-il poursuivi. Avec la qualité du spectacle, nous allons surprendre de nouveaux amateurs de jorkyball. En plus de développer notre sport, cet événement sera une occasion de favoriser les échanges culturels et d’inciter la population à faire davantage d’activités physiques.»
Mis sur pied il y a trois ans sous l’impulsion d’un groupe de jeunes passionnés, le club de jorkyball de Saint-Léonard-d’Aston compte sur l’unique terrain de cette discipline en Amérique du Nord.
«Par désir d’aventures, une délégation centricoise a participé au championnat mondial en France, en 2015. Le but était de nouer des contacts avec la Fédération internationale et de s’imprégner du sport à son plus haut niveau. Forts de cette expérience, nous avons recruté un nombre grandissant d’adeptes», a expliqué Alex B. Perreault.
L’an dernier, lors du championnat mondial disputé à Rome, en Italie, l’équipe féminine du Canada a d’ailleurs surpris en décrochant la troisième position. La formation masculine du club de Saint-Léonard-d’Aston s’est quant à elle classée dans le top huit parmi les 32 clubs en action.
Entre le soccer et le squash
Né en 1987 en France, le jorkyball fait partie de la grande famille du soccer et s’inspire du squash. Ce sport collectif se joue dans une salle fermée et sur un terrain en gazon synthétique de cinq mètres par dix mètres. Deux équipes de deux joueurs (un défenseur et un attaquant qui inversent leur rôle à chaque manche) s’affrontent avec comme objectif de mettre le ballon dans le but adverse. L’usage des mains est interdit.
«Ludique et très rapide, le jorkyball combine technique individuelle, jeu collectif et sens tactique. Sa pratique permet de développer les capacités de sprint, d’améliorer les réflexes, ainsi que le souffle et l’endurance», peut-on lire sur le site linternaute.com.
«C’est un sport accessible à un large public : jeunes, adultes, hommes ou femmes. L’éthique et le fair-play sont incontournables dans sa pratique», a précisé Alex B. Perreault.
Selon le président de la Fédération internationale de jorkyball, Alessio Di Maio, le jorkyball est une discipline émergente sur la scène mondiale. «Il est significatif que ce projet ait été mis en place au Canada. Toute la famille du jorkyball est très fière d’être au Québec! Un grand spectacle est attendu sur le rectangle du jeu.»
En plus de la coupe des nations, l’une des catégories à l’affiche rassemblera les meilleurs clubs de jorkyball de la planète. «Les équipes françaises sont les favorites, mais leurs rivales canadiennes, polonaises, portugaises et japonaises seront de vraies compétitrices», a averti Alessio Di Maio.
Les cérémonies d’ouverture du championnat mondial auront lieu le 4 juillet, à 19 h, au club de jorkyball de Saint-Léonard-d’Aston situé sur la rue de la Station. «Tous les matchs du terrain principal seront webdiffusés en direct sur le site de Jorkyball Canada. Des spectateurs seront donc au rendez-vous à travers le monde», a souligné Alex B. Perreault en terminant.
