HANDBALL. L’équipe féminine canadienne senior de handball, dont fait partie Alexandra Pivin, de Wickham, devra attendre avant d’obtenir son billet pour les Jeux panaméricains de 2019.
Devant une salle comble et complètement survoltée de 600 personnes, mercredi soir, au complexe sportif Claude-Robillard de Montréal, la jeune équipe canadienne s’est avouée vaincue 26-16 face à la troupe expérimentée des Américaines. Un revers difficile à avaler pour les protégées de l’entraîneuse-chef Nathalie Brochu.
Très optimistes après leur courte défaite de 22-20 dimanche, les Canadiennes ne l’ont pas eu facile en début de match. Leurs rivales américaines ont rapidement pris les devants dans ce match retour. La première mi-temps s’est terminée par la marque de 14-6 en faveur des visiteuses.
«La nervosité et le manque d’expérience en début de rencontre nous ont coûté le match», a expliqué Nathalie Brochu dans une entrevue accordée à l’agence Sportcom.
De retour des vestiaires, les représentantes de l’unifolié ont repris le contrôle de leurs émotions et sont revenues en force. Leur gardienne Vassilia Gagnon leur a notamment permis de croire en une remontée, effectuant plusieurs arrêts importants. Les Américaines ont toutefois démontré leurs meilleurs atouts afin de finalement vaincre les favorites de la foule.
«Je suis vraiment fière des filles. J’ai une équipe avec une moyenne d’âge d’environ 23 ans et de l’autre côté, ça doit être proche de 30 ans. Environ la moitié des joueuses de l’équipe américaine ont 60 à 70 matchs internationaux comme expérience, tandis que les trois quarts de la nôtre en étaient à leurs premiers matchs internationaux. Comme je leur avais dit, peu importe ce qu’il arrive, nous commençons à peine quelque chose, nous ne le terminons pas», a poursuivi Nathalie Brochu.
Les Canadiennes se concentreront maintenant sur le tournoi de la deuxième chance, en Amérique du Sud, afin de se tailler une place pour les Jeux panaméricains de 2019. Cette compétition continentale servira de voie de qualification directe pour les Jeux olympiques de Tokyo, en 2020.
«Nous serons là pour le tournoi de la deuxième chance avec trois autres équipes qui ne se sont pas qualifiées. Je pense que nous sommes capables de gagner ce tournoi-là», a conclu Nathalie Brochu.
Sous contrat avec une équipe en France
Âgée d’à peine 20 ans, Alexandra Pivin évolue à la position de pivot. Le mois prochain, elle s’envolera vers la France, où elle a décroché un contrat avec une équipe de la division nationale 2 dans la région de Besançon.
L’entraîneur drummondvillois Stéphane Berteau la décrit comme une joueuse d’énergie capable d’entraîner ses coéquipières dans son sillon.
«Alexandra s’est très bien battue dans ce tournoi. Le coach américain m’a confié qu’il avait été surpris par sa performance. Malgré son gabarit, elle ne s’en laisse pas imposer. Elle a du caractère à revendre», a affirmé Berteau, qui dirige l’équipe canadienne junior.
Originaire de Saint-Germain-de-Grantham, Alexandra Pivin demeure aujourd’hui à Wickham.
