Drummondville olympique : une structure unique au Québec

Drummondville olympique : une structure unique au Québec
C’est le complexe sportif de Drummondville qui sera l’hôte de ce premier tournoi de racketlon. (Photo : gracieuseté)

COMMUNAUTÉ. Créé en 1972 par le conseil municipal, le Drummondville olympique assure aujourd’hui la gestion de plus de 27 organismes sportifs différents. Étant la seule structure du genre dans la province, cet organisme à but non lucratif fait maintenant l’envie de plusieurs municipalités québécoises.

Comptant à peine une dizaine d’employés, dont cinq à temps partiel, le Drummondville olympique s’occupe des services administratifs de tous les organismes sportifs reconnus par la ville. «Tout passe par le Drummondville olympique, lance Carolyne Marcoux, directrice générale de l’organisme. Nous nous occupons des inscriptions, de la comptabilité, des états financiers, de la gestion des plateaux et plus encore. Nous sommes comme un prolongement du service des loisirs», ajoute-t-elle.

Pour ce faire, l’organisme peut compter sur le support financier de la Ville de Drummondville pour continuer à desservir ses sportifs. Toutefois, cet argent ne suffit pas à financer toutes les opérations du Drummondville olympique qui, année après année, continue d’organiser des événements pour assurer sa pérennité. «On s’arrange, comme on dit! En plus des profits du resto-bar de l’aréna Olympia, nous avons le restaurant du Centre Marcel-Dionne. Nous organisons aussi le Tournoi international de hockey midget de Drummondville, de même que le tournoi novice-atome. Finalement, nous faisons partie des huit organismes qui reçoivent une subvention annuelle de la part du Centre de divertissement Drummond», affirme Mme Marcoux.

De plus en plus sollicité

La directrice générale Carolyne Marcoux croit que plusieurs municipalités opteront pour une structure semblable à celle du Drummondville olympique.

Faisant partie de l’Association québécoise des loisirs municipaux depuis déjà quelques années, la Ville de Drummondville a reçu, l’an dernier, la Conférence annuelle du loisir municipal. C’est lors de cet événement que Mme Marcoux a pu présenter le Drummondville olympique aux nombreuses municipalités présentes. «J’ai procédé à une visite guidée avec la plupart des villes présentes et la réponse a été très positive. Les gens se rendent compte qu’un OBNL est à la fois moins compliqué, moins coûteux, et plus efficace», confie-t-elle.

D’ailleurs, un peu plus d’an an plus tard, quelques-unes de ces municipalités ont manifesté un intérêt pour ce type de structure et rencontreront Carolyne Marcoux au cours des prochaines semaines. «Nous avons des entretiens prévus avec au moins deux municipalités différentes qui sont très intéressées à élaborer une structure similaire à la nôtre. Je peux aussi vous dire qu’elles ne sont pas les seules! Notre système intéresse beaucoup de villes, ça, c’est sûr», confirme-t-elle.

Malgré tout, la directrice générale du Drummondville olympique croit qu’il reste beaucoup de travail à faire, particulièrement au niveau de la communication avec les citoyens. «Notre structure a beaucoup changé depuis une dizaine d’années, mais plusieurs personnes ne savent toujours pas ce qu’est le Drummondville olympique. Nous voulons que les gens comprennent notre rôle et soient fiers de notre structure qui est unique au Québec», conclut Mme Marcoux.

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