Comtois : «Je suis ici pour gagner»

Comtois : «Je suis ici pour gagner»
Maxime Comtois. (Photo : Ghyslain Bergeron )

HOCKEY. Maxime Comtois a vécu l’amertume de la défaite, ce printemps, lorsque les Tigres se sont butés au Titan en demi-finale. Le nouvel attaquant vedette des Voltigeurs est plus déterminé que jamais à ne pas se retrouver devant ce sentiment de vide l’an prochain.

Dans le cadre du repêchage de la LHJMQ, Comtois a fait connaissance avec les membres de sa nouvelle organisation, samedi, au Centre Gervais auto de Shawinigan. L’ailier de 19 ans s’est dit choyé d’aboutir à Drummondville, un club qui ne cache pas ses ambitions en vue de la prochaine campagne.

«Je suis extrêmement content! J’arrive dans une équipe qui a déjà un excellent noyau en place à toutes les positions. Les Voltigeurs ont eu du succès la saison dernière et ça promet pour cette année. On voit très gros. L’objectif est clair, tant pour moi que pour l’organisation : c’est d’aller jusqu’au bout», a lancé Comtois.

«Je suis ici pour gagner, a-t-il poursuivi. L’an dernier, je suis passé proche avec les Tigres. J’ai maintenant une deuxième chance d’atteindre cet objectif.»

Maxime Comtois et Nicolas Guay (Photo : Ghyslain Bergeron)

Décrit comme un véritable attaquant de puissance, Comtois croit être en mesure d’aider les Voltigeurs de plusieurs façons. «J’amène une bonne dose d’attaque, mais je suis aussi un gars responsable défensivement. Je joue sur les 200 pieds de la patinoire. Je suis aussi un bon leader. Je veux gagner. Je déteste perdre.»

Comtois s’est également dit reconnaissant envers les Tigres, où il a passé les trois premières saisons de sa carrière. «Ce sont eux qui m’ont donné la chance de vivre mon rêve. Quand je suis arrivé là-bas, j’étais tout jeune. Je vais garder de bons souvenirs de mes années là-bas. Victoriaville va toujours rester ma deuxième maison.»

À Drummondville, Comtois n’arrive pas en territoire inconnu, lui qui a déjà évolué avec Nicolas Beaudin et Marc-Olivier Duquette à Châteauguay ainsi qu’avec Joe Veleno et Olivier Rodrigue au sein du programme de Hockey Canada. Il retrouvera bien sûr Félix Lauzon, sans oublier que Sébastien Charpentier et Steve Hartley l’ont dirigé ces dernières années.

La présence de Comtois chez les Voltigeurs n’est toutefois pas coulée dans le béton, lui qui participera à son deuxième camp d’entraînement avec les Ducks d’Anaheim l’automne prochain.

«Mon premier objectif, c’est de faire l’équipe là-bas. Avec les atouts que j’ai, je sais que je peux faire ma place en haut», a-t-il dit.

Le capitaine se réjouit

Également présent à Shawinigan, Nicolas Guay s’est réjoui des deux ajouts de taille que représentent Maxime Comtois et Félix Lauzon.

«Ce sont deux méchants bons joueurs! On a vu ce que Comtois a fait au championnat du monde. Quant à Lauzon, c’est un leader né. Il l’a prouvé contre nous en séries. Il était fatigant dans les coins de la patinoire. Ce sera plaisant de ne plus l’affronter», a affirmé le capitaine des Voltigeurs, qui clame haut et fort les intentions de son équipe.

«Notre objectif est clair. On veut aller chercher la coupe Memorial. On a vu Bathurst le faire à la télévision dernièrement. On veut être à leur place l’an prochain.»

Les frères Guay, Nicolas (Voltigeurs) et Patrick (Phoenix), vont se retrouver sur la glace, mais comme adversaires. (Photo : Ghyslain Bergeron)

Nicolas Guay s’est également dit excité pour son frère Patrick, qui a été réclamé au cinquième rang en première ronde par le Phoenix de Sherbrooke. En 39 parties la saison dernière, l’attaquant des Cantonniers de Magog a totalisé 63 points, dont 35 buts. Il a également été dominant en séries ainsi qu’au tournoi de la coupe Telus.

«C’est une situation parfaite pour lui. Il se retrouve proche de la saison familiale, dans une bonne organisation. Le Phoenix est encore jeune, donc il devrait jouer beaucoup dès sa première saison. On va aussi avoir la chance de s’affronter souvent. Ce sera spécial», a-t-il raconté.

«Patrick pense vite et il joue vite. Non seulement il est bourré de talent, mais il a de la hargne dans son jeu», a conclu Nicolas Guay.

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