Bateaux-dragons : bouger dans une ambiance festive

Bateaux-dragons : bouger dans une ambiance festive
La Tribu de Drummondville en action (Photo : Frédéric Marcoux)

BATEAUX-DRAGONS. La dixième édition des Rendez-vous des bateaux-dragons de Drummondville a attiré plus de 800 participants lors des deux journées de compétitions, en fin de semaine, au parc Sainte-Thérèse. Ces derniers ont eu la chance de s’affronter dans une ambiance festive.

Samedi, pas moins de 72 équipes de 20 rameurs s’affrontaient avec le sourire aux lèvres, dans la catégorie compétitive. Pour plusieurs, les compétitions sur l’eau sont simplement une occasion de profiter de la nature et de décrocher du quotidien.

«Dans notre équipe, on a de tout. Il y a des grands-mères, des jeunes mamans et des plus jeunes aussi. On est choyé à Drummond avec le club de canoë-kayak. C’est un gros party quand on vient ici. On fait le party, mais en faisant de notre mieux, on sait qu’on ne fera pas les championnats du monde.», confie Nathalie Beaulac avec le sourire.

«C’est ma cinquième année ici à Drummondville, poursuit celle qui est membre de l’équipe La Tribu de Drummond. Le sport de rame est une passion que j’ai depuis l’âge de 12 ans. J’ai commencé à Trois-Rivières et en arrivant ici, j’ai pu retrouver cette passion. On fait quatre ou cinq compétitions cette année. On en a fait à Trois-Rivières et à Shawinigan. Chaque course a quelque chose de particulier. Ce qui est spécial à Drummondville est le fait que ce sont des courses d’accélérations sur une très courte distance de 200 mètres.»

Nathalie Beaulac

Celle qui réside à Drummondville mentionne également que toutes les équipes s’entraînent sur des distances de 200 mètres et de 500 mètres. La Tribu de Drummond s’entraîne deux fois par semaine pendant une heure, dans le but de constamment progresser. L’hiver, un complexe intérieur près de Montréal permet à l’équipe de continuer de s’entraîner. La principale intéressée estime que le sport est en pleine croissance dans la région.

«C’est vraiment parce que nous avons le goût du dépassement personnel. Justement, quand on est dans le bateau, on ne pense pas à notre petit dernier qui fait ses dents ou au grand qui a poché son cours de math. C’est le sport par excellence pour décrocher.»

Des gens de partout au Québec

Plusieurs participants n’hésitent pas à parcourir plusieurs kilomètres pour pratiquer leur passion. C’est le cas de la Montréalaise, Isabelle Carrier, qui participe à deux compétitions annuellement. Elle est tombée en amour avec le bateau-dragon, il y a neuf ans.

«On forme une équipe stable qui nous permet d’augmenter notre niveau chaque année, soutient Isabelle Carrier. On aimerait en faire plus. Ce qui me passionne de ce sport est l’ambiance de gang avec les filles et la chimie entre nous.»

Isabelle Carrier

Sébastien Vachon, membre du comité organisateur, est très heureux de la réponse de la population

«On en prendrait toujours plus de monde, lance-t-il. Les gens ont du plaisir, c’est vraiment amical comme événement. Tout le monde se connaît. C’est le fun l’ambiance, ça fait un beau party.»

Les compétitions dans les catégories compétitives se termineront à 17h30. Dimanche, dans le cadre du volet corporatif de l’événement, des entreprises de la région s’affronteront toute la journée. Plus de 400 rameurs sont attendus une fois de plus. L’objectif est d’amasser des fonds  pour le Centre communautaire Pierre Lemaire et le Centre communautaire Drummondville-Sud.

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