Hugo Houle 29e dans une ambiance survoltée

Hugo Houle 29e dans une ambiance survoltée
Hugo Houle. (Photo : gracieuseté)

CYCLISME. Dans une ambiance digne des grandes courses norvégiennes de ski de fond, Hugo Houle s’est classé 29e (+3 min 06,61 s) du contre-la-montre du championnat du monde de cyclisme sur route, mercredi, à Bergen, en Norvège.

Le podium a été foulé par les vainqueurs des trois grands tours nationaux de 2017. Le Néerlandais Tom Dumoulin, gagnant du Giro d’Italia, a décroché le titre de champion du monde. Le Slovène Primoz Roglic (+57,79 s) est deuxième devant le Britannique Chris Froome (1 min 21,25 s), vainqueur des tours de France et d’Espagne, médaillé de bronze.

Houle s’est dit emballé par le parcours plutôt plat, mais technique, sur une trentaine de kilomètres et qui se terminait par une montée de 3,4 km à 9% d’inclinaison. Contrairement aux derniers coureurs à s’élancer, il a pu éviter la pluie.

«C’était très abrupt avec beaucoup de virages et la foule était incroyable! C’était vraiment impressionnant de voir comment ils nous encourageaient. Je suis quand même assez satisfait de mon chrono en général», a commenté l’athlète de Sainte-Perpétue qui a ajouté ne pas s’être préparé de façon spécifique pour cette épreuve.

«Je termine un peu loin, mais c’est le prix à payer lorsque Tom Dumoulin met une minute à Chris Froome. C’est impressionnant. Je suis satisfait, j’ai fait un bel effort et c’est de bon augure pour la course sur route.»

L’Union cycliste internationale a déroulé le tapis rouge aux coureurs, au propre comme au figuré, en leur permettant de changer leur monture aérodynamique pour une plus conventionnelle au pied de la montée finale. Houle a fait le changement qui s’est déroulé sans problème.

«C’était pour avoir un braquet plus facile pour être plus efficace dans la montée. Ça s’est bien passé et j’ai rapidement clippé mes pédales. C’était le principal défi et ça valait le coup pour moi.»

Le cycliste qui sera de la course en ligne dimanche sent qu’il s’est bien remis de ses trois semaines passées à rouler à la chaleur au Tour d’Espagne.

«Le repos après le Tour m’a fait du bien et c’est ce que j’avais besoin. Souvent, 10-15 jours après un grand tour, on a moins d’explosivité, mais plus de puissance.» (Sportcom)

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