SPORT. Difficile de ne pas se sentir survolté par la musique d’ambiance et les cris d’équipe des rameurs de bateaux-dragons qui ont résonné tout le week-end au parc nautique Sainte-Thérèse.
C’est la première année que les centres communautaires Drummondville-Sud, Pierre-Lemaire et Saint-Charles relèvent leurs manches pour organiser l’événement. «C’est un gros, mais un beau défi», résume Nathalie Théroux, une organisatrice du centre Drummondville-Sud.
Et il n’est pas impossible que le même genre de scénario se reproduise l’an prochain. «On va voir ce que ça donne aussi au niveau financier, et on va prendre le temps de faire notre bilan avant de nous prononcer», précise-t-elle. Les deux autres organisatrices, Isabelle Jutras, du centre Sintra Saint-Charles, et Marie-Josée Cantin, du centre Pierre-Lemaire, sont du même avis.
Le volet familial n’a toutefois pas vraiment été un succès. D’après les trois dames, c’est simplement que les Drummondvillois ne savent pas qu’ils peuvent s’inscrire avec leur famille. «Beaucoup d’entreprises et d’organismes à but non lucratif, par exemple, se sont inscrits. Ça va être quelque chose à développer dans le futur. Nous avons beaucoup de projets», explique Mme Théroux.
Et si ramer en cœur peut créer des liens, organiser un événement pour la première fois aussi. «On s’aime assez ! On n’a aucune faiblesse», blague les trois organisatrices en se tapant dans les mains. Plus sérieusement, elles précisent qu’il y a toujours quelque chose à améliorer. «C’est sûr que la deuxième édition va être encore meilleure», affirme Marie-Josée Cantin.
Pas moins de 79 équipes ont ramé pour les compétitions de samedi, et 18 équipes ont fait la même chose le lendemain pour le volet récréatif. En tout, l’organisation estime avoir reçu environ 4000 personnes au cours de la fin de semaine. Rappelons que les profits iront aux trois centres communautaires.
Une expérience enrichissante
Nancy McMahon et Catherine Basque ont fait partie de l’équipe de PH Vitres d’auto. Et selon elles, ça a été une très belle expérience. «On était tous énervés un peu avant la course, un peu stressés aussi. On n’a pas fait ça très souvent, à part dans les pratiques. C’était un bon feeling, et on dirait que ça a été plus facile avec l’adrénaline de la course», expose Catherine Basque, fraîchement débarquée du bateau-dragon.
«C’est un bel événement pour rapprocher les employés. C’est la première fois, mais sûrement pas la dernière qu’on participe», complète Nancy McMahon.
