Un sentier trop près des maisons maintenant interdit aux quadistes et motoneigistes

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Par Jean-Pierre Boisvert
Un sentier trop près des maisons maintenant interdit aux quadistes et motoneigistes
Marc Daigneault au micro durant la période de questions à l'hôtel de ville (Photo : Jean-Pierre Boisvert)

À la suite de plaintes de citoyens, la Ville de Drummondville a décidé de ne pas renouveler le droit d’accès aux quadistes et aux motoneigistes sur le tronçon menant à la rue Laviolette, près du boulevard Lemire, à la hauteur du restaurant Chez Louis.

Ce qui, bien sûr, n’a pas plu aux membres des clubs drummondvillois dont une trentaine s’étaient déplacés à l’hôtel de ville où se tenait lundi soir une assemblée du conseil municipal.

Marc Daigneault et Clément Leblanc sont intervenus à la période de questions pour demander des explications et surtout pour suggérer un moratoire, le temps de favoriser des discussions.

«Quelles sont les raisons qui font que l’utilisation de ce sentier nous est retiré alors que nous l’empruntons sans problème depuis 20 ans? Nous venons tout juste d’avoir la décision et notre signalisation est déjà installée», a interrogé M. Daigneault.

C’est Clyde Crevier, surintendant à la circulation, qui a été le premier à répondre. «Le comité de circulation a été saisi de la problématique. Nous avons reçu deux plaintes relativement au bruit et à la sécurité et d’autres plaintes ont été acheminées au conseiller du secteur (William Morales). Lors d’activités de contrôle, nous n’avons pas obtenu la collaboration souhaitée des quadistes et motoneigistes. Dans ce secteur, l’environnement urbain s’est transformé».

Le conseiller Yves Grondin a renchéri en disant que, dans les 20 dernières années, plusieurs quartiers, dont ceux situés en bordure de ces pistes, sont devenus très urbanisés. Vu de cet angle, on peut se demander si d’autres tronçons ne connaitront pas le même sort dans les années à venir.

Pour sa part, le conseiller William Morales a aussi voté en faveur de l’interdiction, une décision unanime au conseil. Il a toutefois pris la parole pour dire qu’il avait fait de son mieux pour satisfaire les deux parties.

Le maire Alexandre Cusson a de son côté affirmé que le conseil est toujours ouvert aux discussions, mais que la décision en ce qui concerne ce sentier ne changera pas. «Je suis prêt à suggérer que l’on s’entende sur des dates pour se rencontrer à chaque année et entreprendre des discussions», a-t-il lancé.

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