Le Domaine St-Simon reconstruit sur ses cendres

Le Domaine St-Simon reconstruit sur ses cendres

ENTREPRISE. Il y a trois ans, en mars 2013, Hugo Chamberland voyait les années de travail de ses parents partir en fumée, alors qu’il était sur le point de reprendre l’entreprise familiale. Leur cabane à sucre a pris moins d’une heure à se consumer dans sa totalité en raison d’un court-circuit dans le four à micro-ondes. Trois ans plus tard, le résident de Saint-Lucien reprend en main le Domaine St-Simon, situé à Saint-Simon-de-Bagot, pour lequel il a plusieurs projets en tête.

«J’ai vraiment été malchanceux. Le feu aurait pu arriver avant ou après, ça aurait été moins problématique, mais le “timing” a été extrêmement mauvais. Tout a brûlé, se souvient Hugo Chamberland. J’avais beaucoup de réservations pour la première année. Je m’en allais accoter la meilleure année de mes parents.» De l’incendie, seules la dalle de béton sous la cuisine, les huit toilettes reliées à un bloc sanitaire et quelques antiquités en métal ont échappé au brasier.

Pendant trois ans, sans cesser de croire au potentiel du vaste terrain, l’homme de 38 ans, ne savait pas encore exactement ce qu’il allait en faire. Il attendait d’avoir les moyens pour relancer l’entreprise familiale.

Entrepreneur dans l’âme, M. Chamberland a décidé, après trois ans, de relancer le Domaine St-Simon. «J’ai vraiment baigné dans l’entreprise familiale toute ma jeunesse. Le soir, j’entendais mes parents recevoir des appels de clients et faire des démarches.» Il a acheté un grand chapiteau, qui peut contenir jusqu’à 400 personnes, dans lequel il compte tenir des mariages, des festivités ou des évènements corporatifs de mai à octobre. Le Luciennois souhaite aussi accueillir de plus petits groupes de 50 personnes et plus.

Pour reconstruire la cabane à sucre, qui a été construite il y a plus de 60 ans, selon les normes actuelles, il aura fallu quatre fois l’argent obtenu des assurances. «Cette année, c’est une année de démarrage. J’ai beaucoup de travail à faire sur le terrain. Ça progresse, c’est encourageant. On est vraiment motivés par le projet, raconte Hugo Chamberland, qui travaille 80 heures par semaine depuis près de deux mois. Mes parents sont super contents de voir que je reprends le flambeau. La cabane à sucre va comme “revivre” sous une autre vocation.» Il a fait le ménage du site, qui ouvrira le 21 juin.

Des projets

Hugo Chamberland n’a pas encore fini de préparer le site pour le début de sa première saison qu’il a déjà quelques projets pour l’avenir. Il espère rouvrir le camping du Domaine St-Simon, qui permettrait à ses clients de dormir sur place.

Si les réservations sont nombreuses, M. Chamberland pense également s’acheter un deuxième chapiteau, qui pourrait se monter et se démonter selon les besoins.

Le site comprend aussi une miniferme, une piscine creusée, qui devrait ouvrir lors de l’été 2017 et une terrasse, qui sera installée sur l’ancienne dalle de béton de la cabane à sucre. Les antiquités laissées par l’incendie seront exposées sur le site.

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