Deux marches de solidarité à Drummondville

Deux marches de solidarité à Drummondville

SANTÉ. Plus d’une centaine de personnes ont participé, vers 9 h 30, à la «marche de l’espoir» de la Société canadienne de la sclérose en plaques Centre-du-Québec (SCSPCQ) tout juste avant celle de la Société Alzheimer Centre-du-Québec, dimanche, qui a accueilli un nombre similaire de participants.

La pluie, qui a commencé quelques instants après de début de la marche, n’a pas refroidi les marcheurs rassemblés pour la 14e édition de l’évènement au Centre-du-Québec sous le thème «Marchons ensemble pour un avenir plus confortable». Les pyjamas étaient à l’honneur, puisque la fatigue est l’un des premiers symptômes de la sclérose en plaques.

Le point de départ de la promenade de 3,5 kilomètres était le Centre communautaire récréatif Saint-Jean-Baptiste, situé sur la 18e avenue. Les participants se promenaient dans les rues du quartier, avant de revenir à leur point de départ. «C’est une journée pour marquer la solidarité envers les gens atteints de la sclérose en plaques et les proches aidants, affirme la directrice générale de la SCSPCQ, Susan Mignault. Ça fait très chaud au cœur de voir tous les gens. Sans eux, la marche ne serait pas possible.»

La SCSPCQ espère amasser 20 500 $. Les fonds vont à la recherche et aux services offerts dans les régions. «La sclérose en plaques est imprévisible. Elle peut affecter la vue, l’ouïe, la mémoire, l’équilibre et la mobilité. Ses effets sont physiques, émotionnels et financiers», indique le site web de la Société canadienne de la sclérose en plaques (SCSP).

Il n’y a pas de remède pour la sclérose en plaques, mais la recherche a permis de développer plus «de médications pour soulager la maladie pour les gens qui en souffrent sous forme récurrente-rémittente», c’est-à-dire qu’elle peut s’aggraver, puis être suivie d’une période de rémission, pense Mme Mignault. Les chercheurs étudient également la sclérose en plaques progressive, qui ne fait que s’empirer au fil des ans.

Plus de 93 000 personnes sont atteintes de la sclérose en plaques au Canada en 2010-2011, selon l’enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes de Statistique Canada.

Plusieurs marches, organisées par la SCSP se déroulaient simultanément à travers le Canada, dimanche.

«Marche pour l’Alzheimer»

À une heure d’intervalle, plus d’une centaine d’autres personnes ont entamé la 10e «marche pour l’Alzheimer», sous le thème «Un geste digne de mémoire» vers 10 h 30, les rues du centre-ville de Drummondville, dimanche. Les marcheurs se rendaient jusqu’au IGA sur la rue Garceau, puis revenaient au Centre d’hébergement Frederick-George-Heriot, pour un parcours de deux kilomètres. Ils ont pour leur part échappé à la pluie.

La Société Alzheimer Centre-du-Québec (SACQ) souhaite recueillir 15 000 $ pour «offrir des services aux proches aidants et aux personnes qui sont atteintes de la maladie», explique le président du conseil d’administration de la SACQ, Camil St-Onge.

La nouvelle halte-répit, lancée le 26 mai, fait partie des services offerts par la SACQ. «Ce service gratuit vise à répondre à la volonté de la personne proche aidante d’être libérée de façon temporaire de son rôle d’accompagnement, et ce, de façon ponctuelle, selon ses besoins, afin de lui permettre de vaquer à des occupations non planifiées ou à prendre un répit nécessaire», précise le communiqué de la SACQ.

La SACQ est l’une des six régions du Québec à avoir une résidence de répit de courte et de longue durée, soit la Maison Myosotis. «La personne atteinte d’Alzheimer est prise en main par l’équipe de la Maison Myosotis. Elle joue aux cartes, chante et fait du bricolage», illustre M. St-Onge.

D’autres personnes marchaient pour la SACQ, dimanche, à Nicolet.

Environ 125 000 Québécois sont touchés par la maladie d’Alzheimer, selon la Fédération québécoise des sociétés d’Alzheimer.

Le hasard a voulu que les deux évènements se déroulent la même journée, puisque la date de la «marche de l’espoir» est déterminée par l’équipe de Toronto de la Société canadienne de la sclérose en plaques. Peu avant le début de chaque marche, les participants ont fait des étirements avec des tam-tams pour les uns et de la musique de relaxation pour les autres.

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