Une deuxième décontamination sera nécessaire

Une deuxième décontamination sera nécessaire
Le Centre Saint-Paul appartient à Canimex.

DÉCONTAMINATION. La Commission scolaire des chênes (CSDC) a autorisé des travaux supplémentaires pour décontaminer le terrain de son ancien centre administratif, le Centre Saint-Paul, lors de la dernière séance du conseil des commissaires. Les coûts estimés de cette deuxième phase sont de 250 000 $.

Les travaux de la première décontamination, menés par Northex, «n’ont pas mené aux résultats attendus (…) pour des raisons liées à la configuration du sol et de son hydrologie», indique un document de la CSDC. Les coûts de cette première phase de décontamination s’élèvaient à 388 000 $. Ils sont assumés en totalité par le «fonds spécial pour financer les travaux de réhabilitation» du gouvernement provincial. L’entreprise a excavé un total de 389 tonnes métriques de sols.

L’écoulement, la variation et l’activité de l’eau auraient modifié la zone de contamination, ce qui a forcé une deuxième décontamination. «C’est un partage de risque. On ne réussirait pas à trouver un entrepreneur qui voudrait faire les travaux en étant le seul responsable des risques», affirme le directeur du service des ressources matérielles, Yves Gendron.

L’entreprise, pour la deuxième phase, «creusera une tranchée à chaque extrémité du bâtiment pour y installer des stations de pompage dans le but de descendre la nappe phréatique pour éliminer la variation de l’eau qui affecte l’efficacité du procédé», rapporte le document. Une fois ce facteur hydrologique contrôlé, Northex procèdera à «des injections massives de produits décontaminants». «Nous sommes sûrs d’arriver à des résultats très satisfaisants avec cette deuxième décontamination», indique Yves Gendron.

Les contaminants sont des hydrocarbures, situés sous le Centre-Saint-Paul, qui proviennent de l’ancien réservoir de mazout du bâtiment. Le terrain est maintenant la propriété de Canimex, mais la CSDC avait une entente avec l’entreprise pour le vendre sans contaminants.

D’autres sites contaminés

Quinze écoles de la Commission scolaire des chênes se situent sur des terrains contaminés. «Il n’y a pas de danger pour la sécurité et la santé du personnel ou des écoliers dans ces écoles, assure le secrétaire général de la CSDC, Bernard Gauthier. Il suffit qu’il y ait une cuillère à soupe d’hydrocarbures sur le site pour qu’il soit considéré comme contaminé.» Le chauffage au mazout serait l’une des causes de la contamination des terrains de la CSDC. «Les travaux et les analyses des sols pour les écoles restantes vont se faire dans les mois et dans les années à venir», précise-t-il.

TVA nouvelles a récemment fait état d’un total de 40 écoles de la CSDC, inscrites au registre «passif au titre des sites contaminés» vers 2009-2010, mais 25 d’entre elles ne présentent plus de contaminants, selon M. Gauthier.

Liste des écoles situées sur des terrains analysés par la CSDC

– Cyrille-Brassard

– Roméo-Salois

– Saint-Bonaventure

– L’Avenir

– Jeanne-Mance

– La Poudrière

– Saint-Nicéphore

– Duvernay

– Centre Sainte-Thérèse

– Sainte-Marie

– Saint-Étienne

– Christ-Roi

– Notre-Dame-du-Rosaire

– Saint-Félix-de-Kingsey

– Centre Saint-Paul

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