Une façon bien spéciale de dire bienvenue aux réfugiés

Une façon bien spéciale de dire bienvenue aux réfugiés

Les tuques permettront non seulement de tenir au chaud les réfugiés

SOLIDARITÉ. Depuis plus d’une semaine, le mouvement spontané sur Facebook «25 000 tuques» pour les réfugiés syriens, lancé par l’auteure et comédienne Danielle Létourneau, prend de l’ampleur partout au Québec. À Drummondville, La Boîte à souvenirs coordonne cette initiative en collaboration avec le Regroupement interculturel de Drummondville (RID).

Le mouvement «25 000 tuques», c’est l’idée de fabriquer cet accessoire bien utile en période hivernale pour le remettre à un réfugié avec un petit mot d’accueil personnalisé glissé à l’intérieur par le tricoteur.

«Oui, c’est pas mal symbolique. C’est le même principe que les tuques des nouveaux nés qu’on accueille dans la vie et c’est aussi parce qu’on veut une société tricotée mieux que ça… Non, ça n’exempte pas de poser d’autres gestes. C’est une petite façon d’accueillir des individus, de rendre notre rapport plus direct et humain», exprime Mme Létourneau sur la page Facebook du mouvement.

À Drummondville, l’objectif est de confectionner 70 tuques, de différentes grandeurs et couleurs, nombre correspondant aux réfugiés que seront accueillis ici dans les prochains mois (30 d’ici le 31 décembre et 40 au cours de 2016).

«Advenant le cas où nous dépasserions l’objectif, nous vérifierons avec Montréal ou les autres villes de façon à ce qu’on atteigne les 25 000 tuques. Si cette cible était atteinte, nous offririons le surplus au RID afin que l’organisme distribue ces tuques aux prochains immigrants», indique Gabriel Parenteau, propriétaire de La Boîte à souvenirs, spécifiant que foulards et mitaines sont également les bienvenus.

Une dizaine de tuques sont actuellement prêtes pour être portées.

Il y a deux façons de faire sa part : acheter de la laine et tricoter une tuque ou bien faire un don de balles de laine. Dans les deux cas, le point de dépôt est situé à la Coopérative Goûts du monde située sur la rue Lindsay.

Soulignons que le RID est actuellement à la recherche de bienveillants tricoteurs qui se joindront à l’équipe de bénévoles.

La Boîte à souvenirs est une petite entreprise œuvrant dans la décoration de salle, l’organisation d’événements et la confection de cadeaux artisanaux. M. Parenteau et sa conjointe offrent généreusement de leur temps depuis des années dans plusieurs organismes, dont le RID.

Autres dons

Pour les personnes qui souhaiteraient faire un don en argent, il leur est possible de le faire en se rendant au bureau du RID situé au 511, rue Lindsay. Les vêtements et les meubles, par exemple, seront également pris volontiers.

«En ce qui concerne le matériel, nous prendrons pour le moment les coordonnées des personnes concernées puisque nous ne savons pas encore la date exacte de l’arrivée des premiers réfugiés et parce que nous ne voulons par surcharger nos bureaux», souligne Darryl Barnabo, directeur du RID, ajoutant que différents comités ont été mis en place afin de recueillir toutes les formes de dons. 

Pour plus d’information, on peut se rendre sur la page Facebook du mouvement à Drummondville (25 000 tuques-Drummondville) ou composer le 819 967-1349.

À lire également : De six à huit familles syriennes sont attendues

Partager cet article