La 50e finale sur le point de devenir réalité

La 50e finale sur le point de devenir réalité
Michel Viens (Photo TC Media – archives

JEUX DU QUÉBEC. Cinq ans après avoir démontré son intérêt une nouvelle fois après deux vaines tentatives et deux ans après l’euphorie suivant l’annonce de Sports Québec, Drummondville touche enfin au but. Pendant neuf jours à compter de vendredi soir, toute la communauté vibrera au diapason de la 50e finale des Jeux du Québec.

Ayant mis les bouchées doubles au cours des derniers mois pour accueillir les quelque 3200 athlètes et 100 000 visiteurs attendus, le comité organisateur de cette grande célébration de la jeunesse sportive québécoise se dit fin prêt à livrer la marchandise. Rencontré par L’Express, le directeur général Michel Viens n’a pas caché que la fièvre des Jeux est déjà bien palpable au sein des différents comités.

«Nos journées sont comme un feu roulant, mais il n’y a pas de pépin majeur. On est vraiment dans les derniers détails. Par exemple, l’affichage s’installe partout dans la ville. La vasque des Jeux, qu’on a achetée de Saguenay, va être réactualisée, ou plutôt "drummondvillisée". Nos bénévoles sont en train de s’accréditer. Les écoles sont sur le point de se vider pour qu’on puisse aménager l’hébergement. On se prépare aussi à déménager la Maison des Jeux au Cégep, où toute notre organisation va se redéployer», a énuméré celui qui occupe le poste de directeur général de l’organisme Loisir Sport Centre-du-Québec depuis de nombreuses années.

«Les Jeux, c’est une très grosse machine. C’est presque inimaginable!», a ajouté Michel Viens.

En ce qui a trait à l’aspect financier de cette 50e finale, Michel Viens a révélé que l’organisation se dirige vers un équilibre budgétaire. Au départ, c’est un budget de 4,2 millions de dollars qui était prévu dans le cahier de candidature déposé en 2012, mais les organisateurs ont finalement révisé cet objectif à 3,7 millions de dollars l’automne dernier.

«On avait comme cible de diminuer les coûts des Jeux en argent sonnant. On présentera les chiffres plus tard, mais à moins d’un grand changement, on est très confiant de réaliser un budget au-dessus de nos attentes. C’était important d’atteindre notre cible pour la pérennité des Jeux, afin que l’événement puisse encore aller dans les régions et non pas seulement dans les grandes villes. On est en train de faire la démonstration que c’est possible», a affirmé Michel Viens.

Selon ce dernier, c’est grâce à la mobilisation et au dynamisme du milieu drummondvillois que cet exploit a pu être réalisé. «Les gens d’affaires et les bénévoles ont embarqué dans notre thème, "Ensemble, marquons l’histoire". La Ville, les institutions scolaires, les hôteliers et les restaurateurs aussi. Cette grande collaboration, c’est ce qui nous a permis d’infléchir les coûts. Et ce n’est parce qu’on le budget a diminué que ce ne sera pas des Jeux de qualité», a ajouté le directeur général, en invitant une dernière fois la population à se procurer et à exposer les fameux fanions des Jeux.

«Comme citoyens, c’est une façon de montrer à la visite qu’on est derrière les Jeux. Il n’est pas trop tard pour s’en procurer.»

Le véritable coup d’envoi de la 50e finale des Jeux du Québec sera donné vendredi soir, à 19 h, alors que la cérémonie d’ouverture sera présentée à guichets fermés au Centre Marcel-Dionne. C’est à ce moment que la vasque des Jeux sera allumée. Les compétitions des 12 disciplines du premier bloc se mettront en branle dès samedi matin, sur 14 plateaux distincts.

«On est fin prêts et on a hâte que le plaisir commence! On ose seulement espérer que la température va se réchauffer», a conclu Michel Viens.

Un peu d’histoire…

– Depuis la création des Jeux du Québec, il y a 45 ans, plus d’une trentaine de milieux ont accueilli l’événement.

– Rivière-du-Loup a été l’hôte de la première finale en 1971.

– Plus de trois millions d’athlètes ont participé aux compétitions des Jeux du Québec, notamment grâce à la contribution de près d’un million de bénévoles.

– Des athlètes comme Joannie Rochette, Alexandre Despatie, Alex Harvey, Sylvie Bernier et Gaétan Boucher ont pris le goût de la compétition sportive aux Jeux du Québec avant de s’illustrer sur la scène internationale.

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