Le gymnase de Marie-Rivier ne sera pas prêt pour les Jeux

Le gymnase de Marie-Rivier ne sera pas prêt pour les Jeux

Les travaux d'aménagement du gymnase triple de l'école Marie-Rivier ne seront pas terminés à temps pour le début des Jeux du Québec. (Photo TC Media – Ghyslain Bergeron)

JEUX DU QUÉBEC. Branle-bas de combat à environ deux mois de la 50e finale des Jeux du Québec à Drummondville. Les travaux d’aménagement du gymnase triple de l’école Marie-Rivier ne seront pas terminés à temps pour le début de cette grande célébration de la jeunesse sportive québécoise, a appris L’Express.

Érigé au coût de quatre millions de dollars, ce nouveau complexe sportif devait accueillir les compétitions de tennis de table à compter du 27 février. L’entrepreneur Constructions Gagné et fils a toutefois fait savoir à la Commission scolaire des Chênes et aux organisateurs de l’événement que les travaux, déjà prévus dans un échéancier très serré, ne seraient pas terminés à temps pour cette date, contrairement à ce qui avait été annoncé l’été dernier.

«On aime mieux le savoir tout de suite qu’à la toute dernière minute. Présentement, on analyse un plan B. On n’est pas sans ressources, mais on ne se fera pas de cachettes : c’est une situation très complexe. On doit trouver un bâtiment capable d’accueillir le tennis de table», a réagi le directeur général du comité organisateur drummondvillois, Michel Viens, au sortir d’une rencontre convoquée d’urgence avec les responsables concernés, lundi.

Ce plan B, il s’agit du Centrexpo, ce bâtiment ultramoderne fraîchement construit qui doit déjà accueillir le Village des athlètes (dans la salle C) et le Place des Jeux (dans le hall d’entrée). La salle B, d’une superficie d’environ 20 000 pieds carrés, recevrait quant à elle les compétitions de tennis de table.

«On doit regarder une façon d’aménager cette salle pour qu’elle soit conforme aux exigences de cette discipline. Il faut trouver des solutions, notamment en ce qui a trait à la surface du sol, qui n’est pas parfaite pour le tennis de table, ainsi qu’à l’éclairage. On doit aussi examiner la façon d’y amener des estrades pour accueillir les spectateurs. On consulte les gens de la Fédération de tennis de table du Québec et les responsables de la discipline pour trouver des solutions. Rien n’est laissé au hasard», a expliqué Michel Viens.

Si la solution Centrexpo ne s’avère pas réalisable, d’autres options devront alors être envisagées par les organisateurs. Le nouveau gymnase du Cégep de Drummondville pourrait devenir la réponse au problème, ce qui impliquerait toutefois que les épreuves de judo devraient être déplacées… au Centrexpo.

«C’est faisable, mais ça deviendrait beaucoup plus complexe, notamment au chapitre du transport et des repas. On veut éviter cette solution le plus possible», a fait savoir Michel Viens.

Quoi qu’il en soit, les organisateurs croient être en mesure de faire le point sur cette situation lors d’une conférence de presse prévue le 8 janvier, soit à 50 jours des Jeux.

«Des délais, ce sont des choses qui arrivent, mais disons que c’est une problématique importante qui va nous occuper beaucoup dans les prochains jours. Avant de recevoir cette nouvelle, on commençait à être prêts», a laissé tomber Michel Viens.

«Malgré tout, on pense positif. Ce n’est pas une situation facile, mais pas question pour nous de blâmer la Commission scolaire des Chênes, qui demeure un très grand partenaire des Jeux et qui y contribuera de bien d’autres façons.»

En ce qui a trait aux autres disciplines à l’affiche durant les Jeux du Québec, les détails logistiques entourant leur présentation vont bon train. Le recrutement des bénévoles et la recherche de financement sont également sur la bonne voie, a assuré Michel Viens.

«On est à la veille d’atteindre notre cible de 1500 bénévoles. Plus de 1200 personnes sont déjà inscrites et d’autres le font chaque jour. On recherche surtout des gens pour des postes plus spécifiques», a précisé le directeur général.

Au chapitre du financement, la dernière phase de vente des fanions sera lancée le 8 janvier. L’opération devrait permettre d’amasser une somme de 100 000 $.

«Cette campagne de financement, c’est l’unique sollicitation que nous faisons auprès de la population. L’objectif n’est pas seulement financier : c’est aussi une façon pour les citoyens de démontrer leur fierté d’accueillir les Jeux du Québec à Drummondville», a informé Michel Viens.

D’ici là, les membres du comité organisateur profiteront de quelques jours de repos bien mérités durant la période des Fêtes.

«À notre retour, on va régler les derniers détails. Non seulement tout sera fait, mais tout sera bien fait. À terme, le 27 février, on va être prêts à recevoir le Québec dans des conditions optimales.»

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