L’usine Foresfloor est à vendre

L’usine Foresfloor est à vendre
L'ancienne usine de plancher de bois franc Foresfloor appartient toujours au Groupe Penrod. (Photo TC Media - Caroline Lepage)

SAINT-EUGÈNE. Depuis quelques jours à peine, l’ancienne usine de plancher de bois franc Foresfloor, qui longe l’autoroute 20 à la hauteur de Saint-Eugène, est à vendre.

Une imposante banderole rouge, indiquant «à vendre» couvre actuellement une partie de la façade de ce vaste bâtiment d’environ 130 000 pieds carrés qui appartient toujours au Groupe Penrod, de Virginie. Cette société américaine, qui évolue dans le domaine des matériaux de construction (bois, métal, pvc, etc.), est également propriétaire de Foresbec, ayant jadis contribué à l’essor de la rue Haggerty.

Or, la hausse du dollar canadien a eu raison des deux usines même si le président, Edward A. Heindt, avait promis, en 2008, une nouvelle stratégie qui allait permettre de braver la tempête.

Si les pompiers doivent se rendre à l’occasion à l’ancienne usine située dans le parc industriel en vue d’y effectuer des vérifications, les installations de Saint-Eugène génèrent peu d’activité.

Un éventail de possibilités

«La bâtisse est vacante», informe le courtier immobilier Jean-Philippe Daunais, de JLL, spécifiant qu’elle est érigée sur un immense terrain de 1,6 million de pieds carrés. «Ça permet une expansion future, de l’entreposage à l’extérieur et une bonne visibilité sur le bord de l’autoroute 20», fait-il valoir.

M. Daunais estime que l’usine eugénoise, qui a la forme rectangulaire, peut servir à divers usages, tels qu’un centre de distribution ou manufacturier.

«Il y a de beaux bureaux finis à l’intérieur et l’usine permet beaucoup «d’ampérage»», mousse ce courtier, qui est déjà sollicité pour ce site. Des pourparlers sont entamés, mais il est trop tôt, selon lui, pour dire s’ils se concluront par une vente.

Présentement, de l’équipement se trouve toujours à l’intérieur du bâtiment, mais ce dernier sera démantelé dès qu’une vente sera conclue.

Cette usine, que l’on qualifiait à l’époque d’ultra-moderne, avait été inaugurée en 2006. Elle employait 170 travailleurs. Peu après son ouverture, l’ancien maire, Gilles Watier, avait déclaré qu’il ne pouvait dire à quoi ressemblerait sa municipalité sans Foresfloor.

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