Par Jean-Claude Bonneau
VISION 2018. Conseillère depuis 2007, Nathacha Tessier est devenue le 5 novembre dernier la première mairesse de Saint-Germain-de-Grantham. Même si elle possède une bonne expérience du milieu municipal, la principale intéressée avoue que son premier mandat à la mairie en sera un fort important, de par les nombreux projets qui pointent à l’horizon.
D’entrée de jeu, la nouvelle mairesse précise que 2018 sera l’année de la construction du nouveau Centre de loisirs de Saint-Germain, un projet évalué à près de 3 millions $.
«Nous sommes rendus là. Cet automne, nous avons finalisé l’entente avec la Commission scolaire des Chênes pour les terrains. Nous avons aussi obtenu la confirmation d’une subvention fédérale-provinciale de l’ordre de 2,1 millions $. De plus, la municipalité s’était faite une réserve de 500 000 $ pour amorcer le projet. Le règlement d’emprunt pour le financement a été accepté et nous allons aussi lancer une campagne de financement, sur une période de deux ans, pour intéresser des partenaires tant de Saint-Germain que des alentours», souligne la mairesse Tessier.
Ce projet de construction est l’un des plus importants depuis un bon bout de temps à Saint-Germain, mis à part celui de l’eau potable, et, selon Mme Tessier, il ne coûtera pas trop cher aux contribuables. «On va travailler très fort pour respecter le budget et les échéanciers», affirme celle qui prévoit l’ouverture officielle pour l’automne 2018 mais qui rêve d’une ouverture possible quelque part à l’été.
D’autres projets importants
La réfection des infrastructures de la rue Saint-Pierre étant chose du passé, d’autres projets d’envergure attendent les membres du nouveau conseil municipal composé, outre la mairesse Tessier, de deux anciens conseillers et de quatre nouveaux (le conseil est paritaire pour la première fois de l’histoire de Saint-Germain avec la présence de trois hommes et trois femmes).
Parmi ces projets, il y a, entre autres, le réaménagement et l’aération des étangs d’eau qu’on va poursuivre, le réseau routier, l’éclairage des rues, sans oublier le développement du site web de la municipalité qui pourrait servir à établir une vraie communication entre les citoyens et le conseil municipal.
«Chaque année, nous investissons pas mal d’argent sur notre réseau routier et il en sera de même en 2018. Que ce soit dans la municipalité ou dans la partie rurale, quelques rues ou chemins sont en mauvais état. Il faut y voir le plus rapidement possible.
Il y a aussi plusieurs petits dossiers qui ont été mis en veilleuse au cours des dernières années et qui devront être complétés. À ce chapitre, il y a certes une grande volonté de faire des membres du nouveau conseil», soutient Mme Tessier.
Tout au long de sa campagne électorale, la mairesse a également laissé entendre que les personnes âgées et le transport en commun faisaient partie de ses priorités.
«Au niveau des personnes âgées, il y a quelque chose de très précis qui sera mis de l’avant. Comme vous le savez, la municipalité a loué le sous-sol de l’OMH (Habitat L’Espérance) à la Commission scolaire des Chênes, durant les travaux de l’école Jésus-Adolescent. Lorsqu’il nous sera possible de récupérer nos locaux en août prochain et, étant donné que l’entente avec la commission scolaire prévoyait que le coût de location servirait éventuellement pour la cause des aînés, nous allons aménager les lieux pour permettre aux résidents de pouvoir en profiter davantage.
Pour ce qui est du transport en commun, il serait intéressant que notre municipalité soit desservie, tout comme le sont d’autres municipalités de la MRC. Il faut voir s’il est possible d’avoir une entente avec la Ville de Drummondville ou si nous pouvons, nous-mêmes, offrir un tel service. C’est certainement quelque chose à développer», laisse entendre Mme Tessier.
D’autres grands projets devraient attirer l’attention des élus municipaux durant le prochain mandat de quatre ans, sans nécessairement devoir être concrétisés dans l’immédiat.
En plus de penser à des bornes pour voitures électriques, Mme Tessier ne se cache pas pour dire que Saint-Germain doit se doter d’une vision à moyen et long termes.
«Il faut savoir où on s’en va, où on veut être dans dix, quinze ou vingt ans. À titre d’exemple, nos bâtiments municipaux, comme la caserne-incendie et l’hôtel de ville, commencent à prendre de l’âge et sont devenus trop petits. Il faudrait aussi voir à la rénovation de la salle municipale. Présentement, nous avons quatre bâtiments sur quatre sites. Est-ce qu’il serait préférable d’ici quelques années d’avoir un seul grand bâtiment ? Il faut commencer à penser à tout ça et non pas toujours remettre à demain. Une chose est certaine cependant : il faudra investir l’argent des contribuables aux bonnes places et toujours selon leur capacité de payer. Nous allons gravir une marche à la fois, mais nous allons le faire de la bonne façon», renchérit Mme Tessier qui croit que les nouveaux conseillers, trois hommes et trois femmes, vont travailler de façon très positive, et surtout très unis, dans le but de faire avancer Saint-Germain-de-Grantham.
