Rosette Laberge animée par la passion de l’écriture

Par Maxime Rioux
Rosette Laberge animée par la passion de l’écriture

L’auteure Rosette Laberge a récemment lancé un septième bouquin, en l’occurrence un second tome portant sur la vie de Madeleine de Verchères intitulé «Sur le chemin de la justice» et publié aux Éditions LER. Celle qui, au cours des dix dernières années, a donné dans les littératures jeunesse et érotique avait besoin d’un nouveau défi. Le voici relevé avec brio.

Après avoir effectué des recherches historiques et consulté de nombreux experts, Rosette Laberge a accouché d’un roman qui a nécessité une bonne somme de travail. Ce second tome est aussi l’aboutissement du récit en lien avec Madeleine de Verchères. «Lorsqu’on écrit, on vit avec les personnages. Cela s’est révélé particulièrement vrai avec l’écriture de ce roman. J’ai vécu beaucoup d’émotions durant ce travail. Après la publication, lorsque j’ai pu tenir le livre enfin terminé entre mes mains, j’ai versé une larme», se rappelle la sympathique femme native de Jonquière.

Vivre de sa plume

Détentrice d’un baccalauréat en rédaction et en communications ainsi que d’une maîtrise en gestion, Rosette Laberge n’a pas que l’écriture pour subvenir à ses besoins; bien au contraire, elle est de ces personnes qui n’aiment pas travailler sans filet.

«Je veux vivre de l’écriture un jour. C’est certain. Je veux laisser ma trace et je sais que je fais quelque chose de bien, partage la sympathique écrivaine. De toute évidence, l’écriture est une passion pour moi. Cependant, j’accorde également une grande importance à mes études universitaires et à ma carrière, car je ne veux pas être une artiste pauvre. Pour moi, les études sont aussi une façon de me donner des défis à relever.» À 56 ans, Rosette Laberge envisage d’ailleurs la possibilité de faire un doctorat. «En fait, c’est certain que ça va se faire. Et ce doctorat, il sera probablement dans une tout autre discipline que celles que j’ai étudiées dans le passé. J’aime la nouveauté», souligne celle qui, en janvier dernier, a choisi de quitter son emploi de directrice générale des bureaux drummondvillois du Comité sectoriel de main-d’oeuvre de l’industrie textile du Québec. «J’effectue un retour dans le domaine de la formation aux entreprises, indique la femme d’action. Je n’ai plus envie de faire du démarchage; je veux me garder la partie créative! D’autre part, en termes d’implication, je suis actuellement présidente de l’organisme Culture Centre-du-Québec (N.D.L.R.: anciennement nommé Conseil de développement culturel du Centre-du-Québec) et marraine d’honneur pour un recueil de témoignages qui sera publié par la CALACS La Passerelle.»

Au cours des prochains mois, Rosette Laberge sera fort occupée puisqu’elle compte présenter, en mars 2011, un livre portant sur le monde des affaires (aux Éditions JKA) ainsi qu’un nouveau roman inspiré de la vie de Marguerite de Roberval, un cas vécu. «Il s’agit d’une Française qui a été laissée à elle-même sur la Côte-Nord et qui a tout de même réussi à s’en sortir. L’action se déroule en 1542», raconte l’écrivaine polyvalente.

En attendant les mésaventures de Marguerite de Roberval, le public peut trouver le nouveau bouquin de Rosette Laberge dans toutes les librairies à travers le Québec ainsi que dans les magasins Wal-Mart et chez Loblaws.

Partager cet article