Les 5500 employés de la SAQ votent sur un mandat de grève de six jours

Les 5500 employés de la SAQ votent sur un mandat de grève de six jours
(Photo : Photo d'archives Ghyslain Bergeron)

NATIONAL. La Société des alcools du Québec (SAQ) a les yeux fixés sur l’épée de Damoclès d’une grève de ses employés qui est suspendue au-dessus de sa tête pour le 23 juin, à la veille de la Fête nationale.

Les 5500 employés des quelque 400 succursales de la SAQ, dont la soixantaine d’employés des succursales de Drummondville, se prononcent en effet ces jours-ci sur un mandat de grève de six jours, réclamé par leur exécutif syndical et celui-ci pourrait être utilisé dès le 23 juin.

Cette menace pourrait toutefois disparaître d’elle-même et être reportée à plus tard si le syndicat n’arrive pas à compiler le résultat du vote à temps.

Une assemblée générale a lieu ce lundi soir à Montréal et une autre est prévue mardi à Québec. Il restera ensuite celles de Chicoutimi et de Terrebonne plus tard cette semaine avant que toutes les consultations — certaines devant avoir lieu par visioconférence en raison de l’éloignement — soient complétées, le jeudi 21 juin.

La direction du syndicat pourrait procéder au décompte le vendredi 22 si tous les votes sont entrés, mais devra attendre au 25 si jamais ce décompte n’est pas terminé.

La convention collective de ces employés est échue depuis le 31 mars 2017, mais les négociations ont cours depuis 16 mois.

Les discussions achoppent principalement sur plusieurs clauses normatives touchant les horaires de fin de semaine en lien avec la conciliation famille-travail et la précarité des employés à temps partiel.

Le syndicat, qui dit avoir offert à l’employeur de maintenir le statu quo en matière de clauses non salariales et de simplement ajouter 2 pour cent d’augmentation salariale par année pour deux ans, reproche à l’employeur d’avoir répondu par des demandes de reculs importants aux employés.

La question salariale n’a pas encore été formellement abordée, mais le syndicat affirme que la SAQ évalue qu’elle doit couper 22 millions $ de coûts dans les conditions de travail pour céder l’augmentation réclamée.

La Presse canadienne

Partager cet article