Quartier de mini-maisons à Drummondville : des discussions en cours

Quartier de mini-maisons à Drummondville : des discussions en cours
Une mini-maison se définit par une superficie de moins de 1000 pieds carrés

RÉSIDENTIEL. Les discussions entre le promoteur Gestion Fauvel et la compagnie de construction et de développement de projets Vivre en MINI vont bon train pour un potentiel quartier de mini-maisons à Drummondville. Toutefois, aucun projet officiel n’a encore été déposé, et la question n’en est qu’à ses premiers balbutiements.

Le directeur général de Vivre en MINI et urbaniste depuis 17 ans Benoît Tremblay est celui qui se chargera de développer le projet et de présenter les options possibles. «L’essence de ce que nous faisons, c’est de faire atterrir les idées et de proposer des solutions, en respectant les normes en vigueur. On agit un peu à titre d’entremetteur», décrit-il dans une entrevue téléphonique.

Il travaille donc à développer une façon d’aménager les terrains et de concevoir le potentiel quartier de la ville, tout en proposant ses modèles de mini-maisons actuellement disponibles. Cependant, tout étant encore à une étape hypothétique, aucune information concrète à ce sujet à propos de Drummondville n’a été dévoilée.

«Ce serait plus plausible que ce soit des mini-maisons sur fondations plutôt que sur roues puisque ce serait en milieu urbain», estime-t-il néanmoins. 

Quelques rencontres ont eu lieu entre Benoit Tremblay et des employés de Gestion Fauvel. L’ingénieur et chargé de projets Dominic Mercier confirme que les discussions sont en marche. «Il y a de l’intérêt des deux côtés. Maintenant, nous attendons une proposition concrète, afin de vérifier non seulement la rentabilité d’un projet du genre, mais aussi de voir à quel point cela peut être attrayant», explique-t-il.

Si le secteur du plateau Saint-Nicolas, près de l’autoroute 55 et du boulevard Lemire, a été mentionné, plusieurs options sont aussi envisageables concernant l’emplacement du quartier si les discussions aboutissent.

«Nous sommes en train de regarder ça», précise Dominic Mercier.

Une fois que promoteur et concepteur seront entendus, la prochaine étape sera de présenter le tout à la Ville de Drummondville. «Il n’y a rien de fait encore, mais je suis confiant et très optimiste pour la suite des choses», a affirmé Benoît Tremblay, qui sera de passage à la Foire de l’habitation de Drummondville du 16 au 19 mars.

Rappelons qu’en novembre, le directeur du cabinet du maire Mathieu Audet avait indiqué qu’«il existe une grande ouverture pour toutes sortes de projets au sein de la ville.»

Une fois qu’un plan détaillé sera soumis au comité d’urbanisme de Drummondville, il fera l’objet d’une analyse formelle avant d’être présenté aux élus du conseil municipal avec les recommandations qui s’imposent.

C’est la citoyenne Linda Desmarais qui est l’instigatrice de l’idée au sein de la ville, et elle a bon espoir de voir son rêve d’emménager dans une mini-maison se réaliser d’ici la fin de 2017. 

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