Le président de Via Rail a rencontré le maire Cusson

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Par Jean-Pierre Boisvert
Le président de Via Rail a rencontré le maire Cusson
Yves Desjardins-Siciliano et Alexandre Cusson à l’hôtel de ville. (Photo : Gracieuseté)

Le président de Via Rail Yves Desjardins-Siciliano a rendu visite au maire Alexandre Cusson la semaine dernière afin de faire le point sur le dossier du Train Grande Fréquence (TGF), a appris L’Express.

Bien que la rencontre privée à l’hôtel de ville n’ait donné lieu à aucun bouleversement, les deux hommes ont trouvé utile d’échanger leurs plus récentes informations et renouveler leur intérêt pour l’ajout d’au moins une nouvelle fréquence de trains passagers à Drummondville.

«J’ai fait part à M. Desjardins-Siciliano que nous poursuivons nos efforts pour appuyer le projet global de Via Rail qui prévoit un train rapide sur la rive-nord et une augmentation des fréquences sur la rive-sud, incluant un rôle de plaque tournante pour Drummondville», a indiqué Alexandre Cusson.

On sait que le plan de Via Rail projette la mise en place d’un hub à Drummondville permettant de développer davantage le transport intercités en direction de Montréal et de Québec. Ce qui impliquerait que des trains auraient à «coucher» à Drummondville, une opération qui exigerait un aménagement de nouveaux espaces pour garer les locomotives et l’embauche de mécaniciens pour voir à l’entretien.

La promesse faite par M. Desjardins-Siciliano (12 novembre 2015 au Centrexpo) d’augmenter de cinq à huit fréquences par jour dans chacune des deux directions va finir par se réaliser mais pas selon l’échéancier prévu. On pourrait au moins «en ajouter une» en 2018, espère le maire. «Il est temps que ça se passe».

Selon M. Cusson, le projet global est lié aux études de capacité commandées par Via Rail et dont on devrait avoir des nouvelles bientôt ainsi qu’aux négociations qui doivent avoir lieu avec le CN, propriétaire des chemins de fer.

Le journal L’Express avait fait état des propos de Sean Finn, vice-président exécutif au CN, tenus en novembre 2016, lors d’un dîner-conférence de la CCID à l’hôtel Le Dauphin, à l’effet que le projet «n’était pas très avancé».

«Le projet est également en lien avec le renouvellement de la flotte de wagons, dont certains ont plus de 40 ans. Autre chose qu’il ne faut pas oublier, c’est de voir où va se ranger le premier ministre Philippe Couillard qui avait dit considérer avantageusement le projet de monorail», a mis en contexte le maire drummondvillois.

Il semble que le prochain budget fédéral réservera des sommes importantes pour «voir de façon beaucoup plus concrète de quoi ça aura l’air», selon une expression utilisée par le premier ministre Justin Trudeau.

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