Pascale Archambault reçoit le Prix du CALQ – Créatrice de l’année

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Par Cynthia Martel
Pascale Archambault reçoit le Prix du CALQ – Créatrice de l’année
Pascale Archambault. (Photo : Gracieuseté)

RECONNAISSANCE. Le Prix du CALQ – Créatrice de l’année au Centre-du-Québec a été décerné à la sculptrice L’Aveniroise Pascale Archambault, le 16 novembre, à l’occasion du GalArt.

Ce prix, assorti d’un montant de 5000 $, lui a été remis par Anne-Marie Jean, présidente-directrice générale du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), lors du GalArt, événement de reconnaissance organisé par Culture Centre-du-Québec, qui se tenait à Sainte-Sophie-d’Halifax.

«Les membres du comité de sélection du CALQ ont souligné la grande qualité de la démarche et du parcours de cette sculptrice dont les oeuvres, axées sur la représentation du corps humain, sont poétiques et émouvantes. Pascale Archambault possède un langage plastique unique et singulier. Son travail rayonne au Québec comme à l’international, mais c’est dans son village de l’Avenir, où elle a récemment choisi d’aménager son atelier, qu’elle s’inspire et poursuit sa démarche de création», a souligné Anne-Marie Jean.

Pour sa part, Mme Archambault dit être fortement émue par la reconnaissance et la valorisation de son travail, son œuvre et ses 40 ans de carrière dans le milieu des arts, plus précisément, dans le monde de la sculpture.

«Je suis très heureuse et fière de pouvoir laisser mon art partout dans le monde et de représenter dignement notre pays, le Québec, et bien entendu, ma région, le Centre-du-Québec.»

Les finalistes étaient Pierre-Luc Houde, acteur, metteur en scène et poète, ainsi que Carl Raymond, artiste pluridisciplinaire.

Son parcours

La sculptrice Pascale Archambault crée depuis 1982 des oeuvres figuratives très expressives juxtaposant divers matériaux en installations narratives et théâtrales. Sa démarche artistique se concentre sur la représentation du corps et exprime la dualité entre la raison et les émotions qui animent la nature profonde de l’être humain. Son travail a été présenté dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, tant au Canada qu’à l’étranger, et ses oeuvres font partie d’importantes collections publiques et privées. Ses sculptures monumentales, réalisées pour la plupart lors de rencontres internationales, sont exposées au Québec, en Argentine, en Uruguay, en Corée, en France, au Brésil, au Guatemala et au Chili. En 2016, elle a déménagé à L’Avenir son Atelier Blanc, un espace de création accessible aux artistes d’ici et de l’étranger, qui comprend également une galerie ouverte au public.

 

Pierre Tessier honoré

Lors de cette même soirée, le sculpteur professionnel de Saint-Pie-de-Guire, Pierre Tessier, a reçu un vibrant hommage. 

Né à Drummondville, M. Tessier sculpte depuis 40 ans. Les matériaux qu’il utilise sont variés, allant du bois au métal, à la pierre, au béton et au bronze. Créateur de plusieurs œuvres publiques, sa pratique artistique s’oriente surtout vers l’intégration de la sculpture à l’architecture et à l’environnement. Il a ainsi réalisé plus d’une douzaine de projets majeurs de sculpture au Québec dans le cadre du programme d’intégration des arts à l’architecture (1 %).

Tenant compte du besoin d’assurer la diffusion d’une production d’oeuvres de grand format, Pierre Tessier a créé et préside une corporation appelée Mouvement Essarts. Celle-ci vise à ouvrir son lieu de création, situé à Saint-Pie-de-Guire, autant au public qu’aux artistes. Depuis l’an 2000, Essarts a reçu une vingtaine d’artistes internationaux et accueilli les œuvres de certains autres artistes québécois. Ceci a donné lieu à un vaste parc boisé ouvert à l’année où sont disséminées près d’une cinquantaine de sculptures grand format.

Parallèlement à sa carrière d’artiste et de gestionnaire d’un lieu de diffusion et de création, il milite activement depuis plus de 20 ans pour la représentation et la défense de droits professionnels des artistes en arts visuels au niveau national. (CGM)

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