Pourquoi faire simple…

Pourquoi faire simple…

DRUMMONDVILLE. Le 12 décembre 2014, nous décidons de faire une inspection préventive de notre système d’égout par la firme MBF Inspection pour découvrir que notre tuyau était presque complètement bouché par des racines provenant des arbres appartenant à la Ville de Drummondville.

Inquiets, nous contactons les travaux publics qui envoient une équipe pour confirmer le diagnostic de la firme MBF Inspection. Notre compagnie d’assurance nous suggère d’envoyer une mise en demeure à la Ville pour respecter les délais légaux, ce que nous avons fait le 22 décembre 2014. L’assistante-greffière de la Ville, Me Marie-Ève Le Gendre, nous envoie un accusé de réception le 7 janvier 2015 en mentionnant qu’ils allaient communiquer avec nous dans les meilleurs délais.

Ce n’est qu’en avril 2015 que les travaux publics nous avisent qu’ils ne reconnaissent aucune responsabilité à notre problème d’égout. Mon mari étant pris avec un diagnostic d’une maladie dégénérative incurable depuis le 4 février, notre problème d’égout devient de plus en plus préoccupant.

Le 18 mai 2015, nous engageons la compagnie d’excavation Yvon Benoît et le plombier Gaston Houle. C’est alors que le plombier se rend compte qu’en plus du problème de racines dans l’égout, le «bonhomme d’eau» appartenant à la Ville était complètement pourri. Nous appelons donc le contremaitre de garde le 18 mai, jour férié pour les employés municipaux. Ce dernier refuse d’envoyer un employé nous porter le bonhomme d’eau car, en raison du congé, cela aurait été fait à temps double. Il refuse également que nous nous rendions au garage municipal pour aller chercher la pièce défectueuse.

En bon citoyen responsable, l’employé Alexandre Pelletier de la firme d’excavation Yvon Benoît va alors chez son employeur chercher des barrières dans le but de sécuriser le trou d’une profondeur de six pieds, en avant de notre demeure, afin que la Ville puisse changer le bonhomme d’eau le lendemain.

Mardi le 19 mai 2015, la Ville envoie une première équipe de deux hommes pour constater qu’ils ne sont pas capables de fermer la valve d’entrée d’eau située à 6 pieds de profond et en tentant de placer le nouveau bonhomme d’eau, cette équipe décide de casser une ancienne conduite d’égout en ciment (ou en grès) abandonner depuis longtemps et sceller. Quelques minutes plus tard, deux autres camions de la Ville arrivent avec quatre hommes dans le but de changer la valve qui ne ferme pas selon la première équipe. En quelques minutes, ces 2 équipes se rendent compte que la valve ferme et ouvre. Donc, il fixe le nouveau bonhomme d’eau. À 12:40 environ, un quatrième camion des travaux publics avec deux hommes arrive pour sceller le tuyau que la première équipe a cassé.

Donc, pour avoir sauvé une heure à temps double lundi le 18 mai 2015, le lendemain quatre camions et huit hommes des travaux publics se sont déplacés chez nous.

Finalement Claude Demanche, responsable aux travaux publics, nous dit au téléphone que ses hommes n’ont pas à remblayer le trou et que si nous voulions loger une plainte, qu’il la déposerait sur le tas….

Le 20 mai, la compagnie d’excavation Yvon Benoît est revenue pour remblayer le trou béant laissé par la Ville qui s’en lave les mains.

Et c’est ainsi que la Ville de Drummondville, par l’entremise de ses responsables, nous traite, nous les citoyens…

Merci à la compagnie d’excavation Yvon Benoît et ses employés et aussi au plombier Gaston Houle pour leur professionnalisme. Nous aimerions pouvoir en dire autant de la Ville de Drummondville, mais à considérer leur attitude dans ce dossier, ce serait mentir.

Alain Rose et Josée Ferland

800, rue Nadeau

Drummondville

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