Nouveau concept «célibataires» au Camping Parc central (photos)

Nouveau concept «célibataires» au Camping Parc central (photos)

Les célibataires qui affectionnent la nature pourront marier leur intérêt avec un autre amour… avec un grand A, s’il vous plaît. Grâce à un nouveau concept «célibataires», les âmes sœurs tenteront de se retrouver cet été au Camping Parc central de Saint-Félix-de-Kingsey.

Originaires de Montréal, Liliane Fontaine et son fils, François Arel, cherchaient un «p’tit coin de paradis», un lieu convivial, loin du stress des grands centres… un endroit entouré d’arbres qui respirerait la nature à plein nez.

C’est alors qu’ils ont eu un coup de cœur commun, l’an dernier, lorsqu’ils ont visité le Camping Parc central, situé au 29, chemin des Domaines, à Saint-Félix-de-Kingsey. «On avait fait quelques pas à peine et on savait que c’était lui», a raconté Mme Fontaine. Son fils s’est dit enfin soulagé : «Tout ce qu’on voyait, c’était des champs rasés avec des roulottes cordées une sur l’autre. Ce n’est pas ça qu’on voulait».

Les deux complices se sont donc portés acquéreurs du terrain de camping kingséen en août dernier.

Concept original

Et cette histoire de cœur, les deux nouveaux propriétaires ont voulu la partager avec d’autres amateurs de plein air, en misant notamment sur un nouveau concept qui serait unique au Québec : le camping pour célibataires.

Mme Fontaine a donc réservé une partie du site, comprenant au total 120 terrains de camping, pour cette catégorie d’individus. «On avait un bel espace vert (terrain de balle) qui ne servait pas. J’ai pensé que c’était l’endroit idéal pour les célibataires», a-t-elle enchaîné. À proximité d’un lac, d’un terrain de volleyball et d’un secteur boisé, où des sentiers pédestres sont aménagés, le «rendez-vous célibataires» leur est destiné.

Des coûts spéciaux de fin de semaine s’appliquent à cette clientèle. Un prix journalier est également en vigueur.

Et les célibataires qui préfèrent camper parmi les visiteurs réguliers le peuvent aussi, et ce, tout en courant la chance de rencontrer, grâce à un bracelet qui les identifie comme «candidat recherchant l’âme sœur».

Même les célibataires monoparentaux peuvent y trouver leur compte, avec leurs enfants, car un module de jeux tout neuf vient d’être instauré. À noter que tous les services, comme le bloc sanitaire, le restaurant, la salle de loisirs ou la piscine à l’eau salée, leur sont accessibles.

Chacun a le loisir de prendre part à des activités libres, telles que la plage, la pétanque et les jeux de fer. C’est sans oublier la danse du samedi soir, mais Mme Fontaine n’insiste pas là-dessus. «Je ne veux pas que ça se limite à ça. Une dame est venue l’autre jour en talons hauts. Elle se battait avec les maringouins. On est quand même dans un terrain de camping… Je veux surtout que les gens viennent ici pour profiter de la nature et prendre le temps de jaser», a-t-elle insisté.

Autre fait important : aucune limite d’âge n’est imposée. «Les gens se regroupent naturellement par intérêts», sont d’avis les copropriétaires.

Et ça fonctionne?

La saison de camping étant encore jeune pour plusieurs, le concept, nouveau de cette année, n’a pas vraiment eu l’occasion de faire ses preuves.

La Fédération québécoise de camping et de caravaning serait littéralement séduite par l’idée, convaincue que ce concept, qui existerait aux États-Unis, a beaucoup de potentiel. À ce jour, un certain nombre de curieux se sont déjà pointés, en provenance des quatre coins du Québec, comme Montréal, Sherbrooke, Drummondville ou Saint-Hyacinthe.

Les propriétaires se croisent les doigts pour la suite. Une fin de semaine spéciale est prévue du 4 au 6 juillet. D’autres activités ponctuelles s’ajouteront durant l’été.

Quant à savoir si des couples se sont déjà formés, Mme Fontaine ne peut encore se prononcer, mais ouvre toute grande la porte. «On va leur offrir la cérémonie de mariage!», a-t-elle répondu, avec humour.

Partager cet article