Cinq trucs pour gérer l’anxiété de la rentrée des classes

Cinq trucs pour gérer l’anxiété de la rentrée des classes
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(Par Anicée Lejeune) Petits et grands reprennent ces jours-ci le chemin de l’école. Pour certains, la rentrée des classes est synonyme d’anxiété. Afin de mieux gérer le stress, la psychologue et auteure Ariane Hébert propose cinq conseils pour vivre ce moment avec un peu plus de sérénité.

CV

• Nom : Ariane Hébert

• Expérience : Psychologue spécialisée en évaluation de la santé mentale auprès des enfants, des adolescents et des adultes

• Pratique : Depuis 18 ans

• En ligne : http://www.boiteapsy.com

• En librairie : Anxiété – La boîte à outils (Éditions de Mortagne), dès le 7 septembre

1. Gérer le stress

D’après la psychologue, la rentrée des classes est une grande source de stress pour tous les parents. «Ils sont souvent stressés par la rentrée et les enfants le ressentent, note Ariane Hébert. Il est alors difficile de dire à son enfant : “N’aie pas peur, ça va bien aller.” Les petits qui ne savent pas ce qu’est l’école et qui voient leurs parents courir dans tous les sens en concluent qu’il y a quelque chose d’épeurant.» Afin de rendre l’expérience moins stressante, elle recommande aux parents d’échelonner les étapes de préparation.

2. Établir des objectifs réalistes

«Cette année, je vais recopier mes notes de cours!», «Je vais écouter le prof.» Tous les élèves entament l’année avec beaucoup de motivation et de détermination. Cela dit, «s’imposer de nouvelles exigences trop élevées peut être une source de stress», avertit Ariane Hébert. Afin de s’épargner un stress supplémentaire, la psychologue conseille aux parents d’aider leurs enfants à identifier des objectifs réalistes et réalisables, puis de les inscrire à l’agenda. Le fait de visualiser ces objectifs «peut les calmer par rapport aux attentes qu’ils s’imposent à eux-mêmes», précise-t-elle.

3. Rétablir une routine en douceur

Qui dit rentrée scolaire dit retour à la routine. Pas toujours facile de reprendre le rythme quand on a passé l’été sans contraintes d’horaire! Pour Mme Hébert, le fait de casser le rythme estival pour reprendre celui de l’école peut entraîner un stress. «Ce rythme amène de l’anxiété et du déplaisir, précise-t-elle. Alors, on profite des deux ou trois dernières semaines de beau temps en septembre pour amorcer une transition en douceur.»

4. Visualiser la rentrée et désamorcer les peurs

«Comment je vais faire si je veux aller aux toilettes?», «C’est une nouvelle école, je ne connaîtrai personne…» On a tous eu ce genre d’interrogations angoissantes. Puisqu’il est parfois difficile de déceler l’anxiété chez les enfants, la psychologue suggère d’user de subtilité en les interrogeant sur la façon dont ils imaginent la rentrée. «Cette méthode permet de connaître les banalités qui pourraient les stresser et, ainsi, de les déconstruire facilement», explique Mme Hébert.

5. Développer des stratégies de relaxation

Certes, la rentrée scolaire est synonyme de stress. Toutefois, la psychologue rappelle que ce n’est pas toujours une mauvaise chose, à condition qu’il soit bien dosé. «Vivre ce genre d’anxiété quand on est jeune permet également de développer des stratégies qui vont mieux préparer l’enfant aux plus gros stress de sa vie d’adulte.» Elle conseille ainsi de profiter d’une occasion où l’enfant est conscient de son stress pour l’aider à développer des techniques de relaxation.

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