«Les maires réélus se croient propriétaires de leur localité» – François Vallières

«Les maires réélus se croient propriétaires de leur localité» – François Vallières
François Vallières (Photo : Gracieuseté)

L’AVENIR – François Vallières, qui s’oppose au maire sortant Jean Parenteau dans la course à la mairie de L’Avenir, s’en prend à nouveau à son adversaire dans un communiqué qu’il a fait parvenir à L’Express et que nous publions sur notre site web.

«Sur la publicité de l’équipe «Action L’Avenir», on retrouve les photos du maire sortant, Jean Parenteau, de deux conseillers, dont l’un réélu, et d’un nouveau venu. Leur slogan : «Ensemble, continuons à bâtir». Vont-ils continuer à bâtir à quatre? Quand nous avons formé l’équipe «Action L’Avenir» en 2009, nous étions sept à bâtir. Même nombre en 2013. Par ailleurs, ils sont silencieux sur ce qu’ils ont l’intention de bâtir…

Alain Serge Vigeant et moi, hypocritement évincés de l’équipe de M. Parenteau, parce qu’à quelques reprises nous avons mis en doute certaines de ses décisions, avons en tout temps contribué à l’unanimité à «bâtir» toutes les réalisations maintenant acquises.

Malgré d’intenses recherches pour trouver des candidats pour nous remplacer, le maire sortant et ses adjoints n’en ont trouvé qu’un. Pourquoi, alors, des candidats valables tels Mike Drouin, élu par acclamation, et François Fréchette ont-ils refusé de se lier à cette équipe? Parce que Jean Parenteau avait décidé qu’ils devaient se présenter aux sièges occupés par monsieur Vigeant et moi-même, quitte à les sacrifier s’ils étaient battus?

Souviens-toi, Jean, quand tu claironnais qu’Alain Serge Vigeant était ton «meilleur» parce qu’il ne craignait pas de dire ce qu’il pensait. Tu vantais sa franchise et sa droiture. Tu l’as mis au rancart quand il a osé ne pas être d’accord avec toi sur certains points. Il est tout à coup devenu encombrant… Je m’occupe des loisirs depuis plusieurs années, y passant des heures, avec les bénévoles, à créer des événements pour nos citoyens, dont «Le Bal des Tuques» et «L’Avenir en Fête». Les jeux d’eau sont de moi. Tu tentes de te débarrasser de moi parce que j’ai osé interroger certaines décisions pour le moins contestables que tu as prises.

Au fil du temps, comme c’est le cas pour plusieurs villes et municipalités, certains maires réélus en viennent à se croire propriétaires absolus de leur localité. Ils deviennent alors intransigeants et ne tolèrent aucune intervention contraire à leurs idées. C’est ce qui s’est produit chez nous!

Quand on bafoue la démocratie dans un petit village comme le nôtre, il n’est pas surprenant de voir cette même démocratie méprisée par les supposés grands de ce monde, les Trump, Poutine, Vaillancourt et autres dictateurs?

Je me présente donc à la mairie pour redonner à chaque citoyen son droit de parole et permettre à tous les élus, qui soient-ils, de travailler en équipe avec moi, de s’exprimer et de voter selon leur conscience en priorisant en tout temps l’intérêt sacré de chaque citoyen. «C’est ça bâtir».

Entre temps, on a fait courir le bruit que je suis contre nos valeureux pompiers. Mensonge! Tout au plus, il y a quelque trois ans, ai-je lancé l’idée de joindre le service des incendies à celui d’une autre municipalité par mesure d’économie. J’ai vite réalisé que la sécurité de nos citoyens vaut beaucoup plus que les sommes que nous aurions pu épargner». (JPB)

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