L’orgue de la basilique Saint-Frédéric encore plus techno

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Par Cynthia Martel
L’orgue de la basilique Saint-Frédéric encore plus techno
Jean-Félix Bellavance, président des Ateliers Bellavance, le curé Jean-Luc Blanchette, Gilles Fortin, organiste, et Françoise Gélinas, responsable de l'orgue depuis 2010. (Photo : Cynthia Giguère-Martel)

PATRIMOINE CULTUREL. L’orgue de la basilique Saint-Frédéric a bénéficié d’une véritable cure de rajeunissement.

«Il y a eu des réparations auparavant, parce que comme tout instrument, ça doit avoir un entretien constant. Cette année, la mise à jour est sur le plan technologique», indique Françoise Gélinas, responsable de l’orgue depuis 2010.

Considéré comme étant le plus grand orgue à tuyaux (au nombre de 4500) de la Rive-Sud, cet instrument de marque Casavant & Frères a été installé en 1931 et est estimé à 1,5 million de dollars. Un premier relevage a été réalisé en 1970 puis un second en 2000 pour l’électrification de la console. La mise à niveau récente a principalement constitué en l’ajout de huit niveaux de mémoire.

«Il y a maintenant au-dessus de 1000 combinaisons possibles avec 69 jeux qui équivalent à 69 instruments différents. On a fait l’ajout de boutons généraux à la console. Cela facilite la tâche de l’organiste qui peut maintenant être plus autonome. En fait, il n’a plus besoin d’un assistant. De plus, le musicien peut faire une sélection et ensuite la garder en mémoire en l’enregistrant», explique Jean-Félix Bellavance, président des Ateliers Bellavance se spécialisant dans la fabrication, la restauration et l’entretien des instruments.

«On avait avant une voiture de 1980, maintenant c’est une 2017», image Gilles Fortin qui a été organiste titulaire de 1951 à 1974 et qui, depuis, est l’un de ceux qui est souvent appelé à s’asseoir derrière.

«Ce bel instrument vient donner un soutien à nos vécus liturgiques. Il vient créer un lien avec Dieu, car on se sent plus proche de lui à travers la musique», affirme le curé Jean-Luc Blanchette.

Cette importante mise à niveau a pu être réalisée alors que des citoyens et hommes d’affaires ont versé de généreux dons.

«Ces dons nous permettent de ne pas gruger dans notre bas de laine et donc être en mesure de poursuivre l’entretien du bâtiment», note le curé Blanchette.

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