«L’happy culture» de La Recharge ou comment cultiver le bonheur

«L’happy culture» de La Recharge ou comment cultiver le bonheur
L’entreprise La Recharge a implanté une nouvelle philosophie à l’intérieur des murs de son entreprise, dans le but que son personnel soit heureux. Photo - Ghyslain Bergeron (Photo : Ghyslain Bergeron)

RESSOURCES HUMAINES. Le travail idéal n’existe pas, mais il y a moyen de se rendre la tâche plus facile. La Recharge, spécialisée dans les cartouches d’encre à rabais, est le premier commerce de Drummondville à instaurer «l’happy culture», une façon de cultiver le bonheur auprès de ses employés.

Ce n’est pas d’hier que Martin Delarosbil, président de La Recharge, mijote l’idée d’implanter cette philosophie à l’intérieur des murs de son entreprise. En s’inspirant du modèle de chez GSOFT (une compagnie québécoise de génie logiciel) et de ses voyages dans les pays nordiques d’Europe, il a établi et planifié des actions concrètes afin de lancer sa culture du bonheur.
«On réalise que le bonheur d’une entreprise est en fonction du bonheur des familles. C’est pour ça qu’ici on a des horaires de travail flexibles qui sont adaptés à la vie familiale de chacun. Ici, tous les enfants sont les bienvenus dans l’environnement de travail de leur parent. Ils ont même un gilet qui les identifient et ils auront un espace pour eux avec tout ce qu’il pourrait leur faire plaisir. Quand ils sont venus une fois, ils ont hâte de revenir. On a aussi mis sur pied un comité afin qu’il organise des activités enrichissantes et rassembleuses», a expliqué d’entrée de jeu M. Delarosbil.
Mais «l’happy culture» c’est bien plus que des horaires adaptés.
«Il n’y a rien de plus stressant qu’une première journée de travail, alors on a remédié à ça à La Recharge. À leur premier jour au boulot, les employés embauchés vont relaxer au spa! Va te reposer mon homme, car on va travailler fort ensemble. Il y a une personne qui, en hiver, est payée pour déneiger les voitures des employés avant la fin du quart de travail», a-t-il ajouté avec sa bonne humeur contagieuse.
Le concept s’étend au-delà des murs de l’entreprise du boulevard René-Lévesque. Les quelque 25 employés, répartis un peu partout au Québec, ont tous à offrir à la compagnie.
«On a aussi l’action du bonheur. J’invite les employés à partager avec les autres leurs passions. Exemple, on a une femme qui fait d’excellentes tartes au sucre. Alors, une fois par année, elle confectionne sa spécialité et l’offre aux autres. Je peux te dire qu’elles sont attendues. Quand les tartes arrivent, tout le monde est très heureux. Une autre nous invite à faire du camping en gang, etc.», a ajouté M. Delarosbil.
La croissance constante de La Recharge, 21 % cette année, apporte son lot de défi professionnel, mais jamais au détriment du bonheur des employés.

Le lancement a été effectué il y a quelques semaines. Gracieuseté

«Même si ça peut nous mettre dans le trouble, on n’empêchera personne de prendre des vacances, mais on l’invite à partager ses photos avec notre communauté et à communiquer son bonheur. Ce sont plein de trucs comme ça qu’on veut développer. C’est un long processus et on va trouver des outils pour valoriser les bons coups», a expliqué le président.
Martin Delarosbil espère que les entreprises de la région, et qui sait peut-être partout au Québec, emboiteront le pas de la culture du bonheur.
«Récemment, le maire Alexandre Cusson disait que Drummondville était créatrice de bonheur. C’est le temps de le montrer. J’ai déjà quelques entreprises comme Paparmane design graphique et Vinexpert qui sont dans le processus de «l’happy culture», a conclu M. Delarosbil.

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