Le taux de diplomation progresse à la Commission scolaire

Le taux de diplomation progresse à la Commission scolaire

ÉDUCATION. Le taux de diplomation avant l’âge de 20 ans est en constante progression et atteint maintenant 73,9 % à la Commission scolaire des Chênes (CSDC)

Tel est le constat qui se dégage du dernier Rapport sur la diplomation et la qualification par commission scolaire au secondaire produit par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES).

C’est donc dire que de plus en plus d’élèves obtiennent, avant l’âge de 20 ans, un premier diplôme dans un délai de sept ans après leur entrée au secondaire, que ce soit à la formation générale des jeunes, à l’éducation des adultes ou en formation professionnelle. De façon concrète, on constate une progression chez les élèves ayant entamé leur parcours au secondaire en 2007, 2008 et 2009.

Plus précisément, après sept ans, la cohorte de 2007 a un taux de diplomation et de qualification de 72,5 % et celle de 2008 en a un de 73,9 %. Après six années, 68,6 % des élèves de la cohorte de 2007 ont obtenu un diplôme en comparaison à 69,9 % (2008) et 73,2 % (2009). Après cinq années, le taux de la cohorte de 2007 est de 60 %, celui de la cohorte de 2008, de 60,9 %, celui de la cohorte de 2009, 63 % et celui de la dernière cohorte, celle de 2010, de 67,5 %.

En ce qui a trait à l’écart observé entre les garçons et les filles, celui-ci demeure important puisqu’après sept ans, les garçons des cohortes de 2007 et de 2008 ont, respectivement, des taux de diplomation et de qualification de 64,5 % et de 66,4 %, alors que ceux des filles sont de 80,7 % et de 81,5 %.

Le taux de diplomation de 73,9 % (après sept ans d’observation en 2015) place la Commission scolaire des Chênes à 1 % de la moyenne provinciale du réseau public, qui est de 74,9 %. C’est donc dire que l’écart continue de rétrécir.

Par ailleurs, le taux de décrochage (nombre d’élèves qui, annuellement, quittent l’école, peu importe le niveau) se situait en 2015 à 19 %, une donnée encourageante pour la CSDC alors qu’il y a à peine quelques années, ce taux dépassait les 30 %.

Sur une bonne lancée

Si les données sont encourageantes et qu’il y a lieu, selon elle, d’être optimiste, la directrice générale de la Commission scolaire des Chênes, France Lefebvre, accueille le dernier rapport du MEES avec prudence, puisqu’il y a encore beaucoup à faire.

«Cela dit, nous devons nous réjouir des progrès observés. Les nombreux efforts consentis à la persévérance et à la réussite continuent de porter fruit», souligne-t-elle.

Les choses vont donc de mieux en mieux. La directrice générale est d’avis que c’est en raison des gestes posés au quotidien par l’ensemble des membres du personnel.

«Tous les projets réalisés dans nos écoles, tant au préscolaire, au primaire, au secondaire, en formation générale aux adultes qu’en formation professionnelle, nous permettent d’avoir la conviction que nos résultats continueront de s’améliorer. À cet égard, je dois d’abord et avant tout mettre en lumière le leadership pédagogique de nos directions et de l’ensemble du personnel de nos écoles. Ce sont tous ces gens qui agissent de plus en plus en cohérence dans les interventions qu’ils mettent en place. Et c’est là un facteur-clé de la réussite. Le souci de l’élève et de sa réussite, dans le sens le plus noble du terme, est au coeur même des préoccupations de notre équipe», affirme-t-elle, en ne manquant pas de souligner le rôle «tellement important» des parents comme premiers partenaires à la réussite des jeunes.

Selon la directrice générale, les élèves de la Commission scolaire des Chênes possèdent tous les atouts et aptitudes nécessaires pour réussir et se démarquer. Elle y croit profondément.

«Les chiffres témoignant de l’obtention du diplôme après cinq ans pour les deux dernières cohortes (2009 et 2010) font un bond important et tendent à rejoindre et à même dépasser (chez les filles) les données provinciales. La projection sur sept ans nous permet d’anticiper une tendance à rejoindre ou même à dépasser les résultats du réseau public et même ceux de l’ensemble du Québec en ce qui concerne les filles. Nous sommes sur une ligne très, très ascendante, c’est donc encourageant», conclut-elle.

 

Des écarts favorables

71,6 % ont obtenu un 1er diplôme après 7 ans en juin 2013

– 72,5 % ont obtenu un 1er diplôme après 7 ans en juin 2014

– 73,9 % ont obtenu un 1er diplôme après 7 ans en juin 2015 (+ 1,4 %)

 

– 68, 6 % ont obtenu un 1er diplôme après 6 ans en juin 2013

– 69,9 % ont obtenu un 1er diplôme après 6 ans en juin 2014

– 73,2 % ont obtenu un 1er diplôme après 6 ans en juin 2015 (+ 3,3 %)

 

– 60,9 % ont obtenu un 1er diplôme après 5 ans en juin 2013

– 62,9, % ont obtenu un 1er diplôme après 5 ans en juin 2014

– 67,5 % ont obtenu un 1er diplôme après 5 ans en juin 2015 (+ 4,6 %) 

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