La liberté en skis

La liberté en skis
Le ski de fond est l’un des meilleurs sports d’endurance qui soit. (Photo : Photo gracieuseté)

TESTÉ POUR VOUS. En finissant ma journée de travail ce jour-là, une lancinante douleur se faisait sentir dans mes tempes si bien que je n’étais plus certaine si je devais accompagner un groupe d’amies à une soirée ski de fond à la lampe frontale. Mais le temps était doux, invitant. C’était suffisant pour que j’aille chercher mes skis de fond dans le garage.

Depuis quelques années déjà, Ski de fond Saint-François offre la possibilité aux gens de pratiquer leur activité favorite à la noirceur, ce qui amène – avouons-le – une petite touche de piquant à l’entraînement.
Dès 18h30 les mardis soirs, des fondeurs se réunissent donc dans le petit chalet situé à quelques pas de l’accueil du Village québécois d’antan et débutent leur préparation.

En plus de mettre un manteau d’hiver (pas trop chaud svp!), des mitaines, une tuque, des bottes appropriées, nous ajustons adéquatement nos lampes frontales, exécutons quelques « squats » question de réchauffer nos muscles et lançons quelques blagues ici et là, ambiance oblige. Nous voilà prêtes à attaquer quelques kilomètres au clair de lune, dans le précieux silence de la nature.

Les patrouilleurs nous ont donné le choix entre deux parcours : une piste d’environ 4 kilomètres qui se dirigeait vers les terrains de l’UQTR et une seconde qui traversait le Village québécois d’antan pour se rendre sur les terrains du Camping les Voltigeurs jusqu’au coquet Manoir Trent. Une randonnée aller-retour de 7,2 kilomètres que j’ai parcourue avec quatre amies.

Premier obstacle : la fameuse côte qui mène jusqu’à l’Amphithéâtre Saint-François. Pas longue, mais surprenante. Surtout dans le noir! Certains ont choisi un chemin alternatif; d’autres ont décidé de l’affronter. Étonnamment, je m’y suis lancée de la façon la plus déséquilibrée qui soit, mais je suis restée debout jusqu’au bout. Ça valait bien un «Yahouuuuu» lancé à pleins poumons qui a eu le pouvoir de faire disparaître le satané mal de tête. Allez savoir pourquoi!

Photo gracieuseté

La randonnée s’est poursuivie dans le plus grand plaisir. Les patrouilleurs avaient même prévu un arrêt chocolat chaud pour les fondeurs, à proximité du camping. Je ne pourrais préciser le lieu cependant. Il faisait vraiment sombre (comprendre : je n’ai jamais eu le sens de l’orientation) et ma lampe frontale n’était pas d’une efficacité appréciable.

«Venez vous réchauffer!», nous ont-ils lancé. Nous n’avions vraiment pas froid, c’était tout le contraire, nous avons donc poursuivi notre chemin en les remerciant. J’avais l’impression d’être en vacances tellement le cœur était léger.

Malgré les conditions météorologiques qui ne sont pas toujours au beau fixe cet hiver, l’équipe d’entretien a réalisé tout un travail : les pistes étaient impeccablement bien tracées au moment de notre passage. Personnellement, j’adore les sentiers en pleine forêt. Le jour comme le soir.

Au total, nous avons pris environ une heure et quart pour parcourir la piste, ce qui a constitué un entraînement de semaine fort intéressant. D’ailleurs, petite note sur le ski de fond, saviez-vous qu’il s’agit d’un des meilleurs sports d’endurance qui soit? Sollicitant le système cardio-respiratoire de façon significative, il muscle le corps dans son ensemble et améliore l’équilibre et la coordination. En bonus, il permet de découvrir de magnifiques paysages naturels.

Ski de fond Saint-François proposera d’autres sorties à la lampe frontale. En fait, elles se poursuivront tous les mardis et occasionnellement les jeudis jusqu’à ce que les conditions le permettent. Une soirée aux flambeaux est aussi prévue au cours du mois de février. De belles occasions pour réaliser que la télévision n’a pas autant à offrir.

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