Il n’y a pas seulement des tueurs de chats…

Il n’y a pas seulement des tueurs de chats…
Manouk était un "Border Colley Bleu Merle". (Photo gracieuseté)

J’habite à Wickham dans un rang de campagne et, la nuit du 1er juillet, mon chien a froidement été abattu de deux coups de fusil par un de mes voisins. Mon chien dormait toujours dans la maison, restait à l’intérieur des limites du terrain et je suis convaincue que son tueur l’avait attiré avec des odeurs, car, ce soir-là, j’ai fait remarquer à mon garçon que je trouvais Manouk bizarre. Il pointait constamment son nez droit vers le ciel en reniflant.

Un peu dépassé minuit, mon conjoint et moi étions encore à discuter sur le balcon et notre chien était avec nous. Lorsque nous sommes entrés, peu de temps après, Manouk n’était plus là… et 10 minutes plus tard, j’ai entendu les coups de feu.

Je n’ai rien vu, mais j’ai tout entendu. Le pire dans tout ça, c’est que nous avons une bonne idée de la personne qui a fait ça, mais nous n’avons aucune preuve et notre système judiciaire exige des preuves.

Bizarrement, mon chien et celui de mon voisin ont disparu à 48 heures d’intervalle. Le soir de la disparition de son chien (deux jours avant le mien), des coups de feu ont également été entendus.

De plus, j’ai su que deux autres voisins se sont fait tuer leur chien, l’an dernier, dans notre secteur.

Mon chien était un "Border Colley Bleu Merle". Il avait cinq ans et il était mon ami et fidèle compagnon de tous les jours. Peu importe où j’allais, Manouk me suivait partout. Il avait un pelage vraiment spécial, un œil bleu et l’autre brun. C’était un chien hyper affectueux et très intelligent.

Cela fait trois mois que cela s’est passé et je pleure encore sa mort. Malheureusement, il y a des fous partout autour de nous. Pas seulement dans les grandes villes…

Sylvie Lafrance

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