La fièvre du dodgeball gagne Drummondville

La fièvre du dodgeball gagne Drummondville
Le dodgeball oppose deux équipes de six joueurs qui tentent d'éliminer leurs adversaires en les touchant avec un ballon sans qu'ils réussissent à l'attraper. (Photo : tirée de Facebook)

DODGEBALL. La fièvre du dodgeball ne cesse de grandir à travers le Québec et Drummondville ne fait pas exception à cette règle.

Mise sur pied il y a quelques années à peine, la ligue de dodgeball de Drummondville regroupe maintenant 11 équipes et près de 80 joueurs. On y retrouve un volet récréatif et l’autre compétitif. Au Québec, plus de 400 joueurs pratiquent ce sport.

S’apparentant au ballon-chasseur, le dodgeball se pratique avec six ballons en mousse sur un terrain rectangulaire divisé en deux. Le jeu oppose deux équipes de six joueurs qui tentent d’éliminer leurs adversaires en les touchant avec un ballon sans qu’ils réussissent à l’attraper.

«Au début, on a commencé à jouer au ballon-chasseur, comme dans la cour d’école. En participant à des tournois à l’extérieur, on a découvert le dodgeball. On a vu le film et on a eu l’idée de partir ça ici. C’est un sport où on a beaucoup de plaisir. C’est très accessible, puisque ça ne prend pas beaucoup d’équipement», a raconté Maxim Paquin, qui dirige la ligue drummondvilloise en compagnie de Samuel Paré.

Signe de la popularité du dodgeball à Drummondville, le gymnase de l’école Jean-Raimbault a été le théâtre d’un entraînement des trois équipes du Québec, dimanche dernier. En pleine préparation en vue de leur participation au championnat canadien de cette discipline, qui aura lieu à Winnipeg à compter du 12 avril, les joueurs des deux équipes masculines et de la formation féminine n’ont pas ménagé leurs efforts sur le terrain.

Capitaine de l’équipe féminine québécoise, Anick Ford a découvert le dodgeball un peu par hasard il y a cinq ans.

«J’ai toujours aimé la compétition! Je me cherchais un sport à pratiquer en équipe. En naviguant sur internet, j’ai eu envie d’essayer le dodgeball. J’ai commencé à jouer de façon récréative et peu à peu, j’ai atteint le niveau compétitif», a raconté l’athlète de 31 ans originaire de Québec.

Selon Anick Ford, plusieurs habiletés sont nécessaires pour pratiquer ce sport, qui attire d’ailleurs plusieurs anciens athlètes de basketball, de handball et de volleyball.

«Il faut d’abord savoir jouer en équipe. Il faut aussi avoir une bonne vision du jeu. Tu dois avoir des yeux tout le tour de la tête, parce que ça arrive de tous bords et tous côtés! Évidemment, il faut avoir un lancer précis, mais aussi savoir bloquer, éviter et attraper les ballons», a-t-elle énuméré.

(Photo gracieuseté)

En plus de couronner les champions canadiens, le tournoi de Winnipeg servira à sélectionner les membres des équipes nationales qui représenteront le pays au prochain championnat du monde, à Los Angeles. Chaque année, les Canadiens figurent d’ailleurs parmi les favoris pour remporter les grands honneurs.

«Au Québec, on est bons, mais ailleurs au Canada, ils sont excellents. On en a encore à apprendre. C’est justement pour ça qu’on va au championnat canadien. On aimerait gagner, mais individuellement, on voudrait aussi se faire remarquer pour faire partie de l’équipe canadienne», a indiqué Anick Ford.

Du côté masculin, les Québécois tenteront d’améliorer le résultat de l’an dernier, quand ils avaient été écartés des séries éliminatoires réservées aux détenteurs des 12 premières positions. La formation fleurdelysée avait terminé en 13e place.

«C’est difficile d’affronter les autres provinces, mais on veut toujours s’améliorer. On vise une 10e position», a affirmé le joueur Martin Dutil

«On forme une équipe assez mobile. On n’est pas trop massif et nos tirs ne sont pas les plus puissants, mais on se déplace beaucoup. Être petit, c’est notre force. En bougeant plus sur le terrain, ça nous permet de survivre plus longtemps», a ajouté le vétéran Hubert Gaudreau, en précisant que la vitesse des tirs peut varier entre 70 km/h et 80 km/h.

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