Femmes : «Il reste beaucoup à faire», dit Sébastien Schneeberger

Femmes : «Il reste beaucoup à faire», dit Sébastien Schneeberger
Sébastien Schneeberger (Photo : Gracieuseté)

COMMUNIQUÉ. «Les femmes prennent de plus en plus leur place, mais il reste encore beaucoup à faire, notamment en éducation, en emploi et dans les relations interpersonnelles, a déclaré Sébastien Schneeberger, lors de la Journée internationale des femmes. Plus qu’une date, le 8 mars appelle à travailler ensemble toute l’année pour parvenir à une véritable harmonie et parité entre les genres.»

«Nous partions de loin, a rappelé le député de Drummond-Bois-Francs, depuis le droit de vote jusqu’à l’accès aux études supérieures et à des métiers non traditionnels, en passant par les garderies et la Loi sur l’équité salariale. Il appartient autant aux hommes qu’aux femmes de faire évoluer les mentalités et les comportements pour que chaque personne puisse réaliser ses aspirations sans discrimination ni violence.»

Parmi les défis actuels, Sébastien Schneeberger a mentionné la prostitution et l’exploitation sexuelle juvéniles. «Les jeunes filles de 14 et 15 ans sont les premières victimes, dit-il. Au-delà des vœux pieux, il faut passer à l’action. C’est la raison pour laquelle la Coalition Avenir Québec a dévoilé huit mesures qu’elle entend prendre si elle forme le prochain gouvernement.»

Voici les moyens mis de l’avant par la CAQ :

  1. Élaborer une véritable stratégie nationale de lutte contre la prostitution et l’exploitation sexuelle juvéniles.
  2. Instaurer une ligne téléphonique d’urgence contre la traite des personnes et une formation pour les acteurs de l’industrie hôtelière.
  3. Ajouter les crimes de traite de personnes et d’exploitation sexuelle à la liste de ceux donnant accès au régime d’indemnisation du programme québécois d’aide et d’indemnisation des victimes d’actes criminels (IVAC).
  4. Inclure les services en sexologie dans la liste des services complémentaires du régime pédagogique de l’éducation préscolaire et de l’enseignement primaire et secondaire.
  5. Mettre à contribution les organismes communautaires et déployer à l’échelle du Québec les initiatives qui portent fruit.
  6. Doubler, sur cinq ans, les effectifs policiers de l’escouade régionale mixte antiproxénétisme et mettre sur pied des équipes d’interventions multidisciplinaires.
  7. Collaborer à l’ouverture de nouvelles maisons d’hébergement affectées à la sortie de la prostitution pour les jeunes femmes.
  8. Réviser la qualité des services offerts dans les centres jeunesse et les conditions de travail des intervenantes et intervenants.

 

 

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