Il faut s’attendre à des changements majeurs à Saint-Lucien

Il faut s’attendre à des changements majeurs à Saint-Lucien
Diane Bourgeois veut apporter un vent de dynamisme à Saint-Lucien. Photo Ghyslain Bergeron (Photo : Ghyslain Bergeron)

Jean-Claude Bonneau

VISION 2018. Depuis novembre, la petite municipalité de Saint-Lucien a une nouvelle mairesse, Diane Bourgeois. Celle qui a déjà défendu les couleurs du Bloc québécois à la Chambre de communes du Canada et qui était conseillère municipale à Saint-Lucien depuis 2013 n’a pas l’intention de prendre les choses à la légère et veut maintenant s’investir, corps et âme, pour faire avancer sa municipalité.

«Il y a beaucoup de choses à faire et il faut s’attendre à des changements majeurs à Saint-Lucien, non seulement au cours de la prochaine année mais tout au long du mandat que la population nous a confié. Lors de la campagne que j’ai menée, les citoyens m’ont demandé de poursuivre avec mon plan stratégique et nous allons répondre à cette demande. Ce n’est pas compliqué. On s’est mis au travail au lendemain des élections et ce travail va être constant tout au long des prochaines années», laisse entendre Mme Bourgeois.

Plusieurs dossiers à régler

S’il faut en croire Diane Bourgeois, une femme très déterminée, ce ne sont pas les dossiers qui manquent sur son bureau.

«Premièrement, il faut compléter le dossier de l’école. On manque définitivement d’espace. Donc, pour bien loger nos jeunes étudiants, l’école a besoin d’un agrandissement. On va travailler encore plus fort pour arriver à cette fin. Et quand je parle d’agrandissement de l’école, cela inclut par le fait même l’aménagement d’un gymnase. C’est un projet très important pour toutes les parties concernées mais c’est devenu une nécessité.

Deuxièmement, il faut régler une fois pour toutes la problématique des chemins privés. Il y a 13 développements résidentiels sur notre territoire et seulement cinq sont municipalisés. C’est donc dire que huit développements ont des chemins privés qui ne sont pas toujours sécuritaires. En principe, ce sont les promoteurs de ces développements qui devraient voir au bon entretien des terrains, mais ce n’est pas toujours le cas. Par exemple, au printemps, certains chemins sont difficilement carrossables. C’est une question de sécurité pour les résidents, surtout quand on pense en fonction du service incendie et du service ambulancier. Il faut trouver des solutions mais la plus intéressante serait que la municipalité fasse l’acquisition de ces chemins pour la somme de 1$. Mais encore là, il faut s’assurer de faire l’acquisition du bon chemin au bon endroit.

Il y a un autre dossier auquel il faut penser, celui de l’église. Qu’est-ce qu’on fait avec l’église et avec le terrain situé à l’arrière du cimetière ? Peut-on utiliser le terrain et le mettre à la disposition de la population ? C’est un autre dossier qui demande toute une réflexion.

Il faut également consolider nos développements domiciliaires, en développant notre périmètre urbain. Là aussi, il faut trouver de bonnes solutions car il n’y a pas beaucoup de terrains disponibles et ceux qui pourraient l’être sont tous privés.»

Des règlements au goût du jour

La mairesse Bourgeois et les membres de son conseil veulent également revoir la majorité des règlements municipaux qui datent depuis un bon bout de temps.

«Il faut actualiser nos règlements et les adapter aux goûts du jour. Saint-Lucien compte de plus en plus de jeunes familles et nos règlements doivent tenir compte de leurs besoins. Il faut démontrer hors de tout doute que c’est attrayant de rester à Saint-Lucien.

Nous avons des idées et des projets et nous les avons présentés à notre nouveau directeur général, Alain Saint-Vincent Rioux, un urbaniste de profession, qui s’est dit très emballé.

Et en bout de ligne, il faut aussi rassurer notre population. C’est beau d’avoir de grands projets mais il faut voir comment on peut les réaliser sans bouleverser la capacité de payer de nos citoyens. Une chose est certaine : Saint-Lucien a le vent dans les voiles et la municipalité devrait se démarquer au cours des prochaines années.»

En terminant, Diane  Bourgeois parle également d’un souhait, celui de voir Saint-Lucien devenir le poumon du Centre-du-Québec. «Notre territoire est composé de 65 % d’agroforestier et de 35 % de tourbières. On pourrait se servir de ce 35 % pour la protection des petits animaux et des plantes. On pourrait développer des aires et un centre d’interprétation. Ça peut en faire sourire plusieurs mais pourquoi pas ? Ça pourrait également permettre à Saint-Lucien de se démarquer dans un domaine très précis», conclut Mme Bourgeois qui se dit emballée de travailler avec une nouvelle équipe composée de trois hommes et trois femmes et avec un nouveau directeur général.

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