«Pour eux, c’est comme le Centre Bell»

«Pour eux, c’est comme le Centre Bell»

La Classique hivernale de Drummondville n’est pas seulement l’affaire des Voltigeurs : plusieurs équipes locales, féminines et masculines, de hockey mineur patineront elles aussi sous les applaudissements de leurs partisans.

Une fine neige tombe sur Drummondville, samedi matin, alors que de jeunes joueurs de hockey d’une dizaine d’années se succèdent sur la patinoire Victor-Pépin. Des encouragements de la part des parents dans les estrades résonnent sur le site.

Au total, 14 équipes de 12 jeunes joueurs (soit 168 joueurs environ) entre 7 et 17 ans se passeront la rondelle au cours du week-end de la Classique hivernale.

Si l’ambiance est un peu moins électrisante que lors des matchs des Voltigeurs sur la même glace, une certaine excitation flotte tout de même dans l’air.

«Elles sont motivées à jouer. On le voit tout de suite quand on entre dans la roulotte. Elles sont excitées !», rapporte Dominic Rodier, entraîneur d’une équipe Atome féminine et père d’une des jeunes joueuses, avec un sourire. Il mentionne également que les filles se sont habillées plus rapidement que jamais, dans l’espoir d’aller sur la patinoire le plus rapidement possible.

Des liens se créent aussi entre joueurs lors de ce type d’événement. «Ça soude encore plus l’équipe ensemble. On le voit tout de suite», précise l’entraîneur.

Ce sont tous des matchs hors concours : cela signifie que toute la place est laissée à la participation plutôt qu’à la compétition.

«Autant les gars que les filles vivent la même expérience. Il n’y a pas de barrières. C’est égal et accessible pour tous», explique Daniel Chapleau, directeur du secteur Féminin de l’Association de hockey mineur de Drummondville.

Des parents

Pour les deux hommes, une chose est sûre : l’expérience restera ancrée dans la mémoire des enfants encore longtemps. «Si on regarde ça à travers les yeux d’un enfant, pour lui, c’est l’équivalent de jouer au Centre Bell. Ce sont des souvenirs inestimables pour eux», croit Daniel Chapleau.

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