Écrasement d’hélicoptère : l’enquête se poursuit

Écrasement d’hélicoptère : l’enquête se poursuit
(Photo : Gracieuseté BST)

ENQUÊTE. Le Bureau de la sécurité des transports (BST) progresse dans l’enquête entamée à la suite de l’accident d’hélicoptère du 1er février dernier, qui a coûté la vie à trois personnes dans le secteur Saint-Joachim-de-Courval.

Le 1er février 2018, un hélicoptère Robinson R44, en provenance de Saint-Georges-de-Beauce, se rendait à Saint-Alexis-de-Montcalm lorsqu’il est entré en collision avec le sol, dans un champ à Saint-Joachim-de-Courval, près de Drummondville. Le pilote et les deux passagers à bord ont subi des blessures mortelles.
Ce que le BST peut affirmer pour le moment c’est qu’il s’agissait d’un vol de nuit au cours duquel les repères visuels étaient possiblement limités. Les conditions météorologiques étaient variables et il y avait des bourrasques de neige localisées.
L’épave a été retrouvée dans un champ à l’intérieur d’un rayon d’environ 22,86 m (75 pieds) du point d’impact.
Toujours selon le BST, l’aéronef n’était pas muni d’un enregistreur de conversations de poste de pilotage (CVR) ni d’un enregistreur de données de vol (FDR), et aucune réglementation ne l’exigeait. Il y avait toutefois un GPS à bord.
À ce jour, le BST a inspecté le site de l’accident et obtenu des photos du site et de l’épave. Les enquêteurs ont obtenu les documents techniques, opérationnels et de maintenance de l’appareil. L’épave a été transportée au laboratoire du BST à Ottawa.

Les prochaines étapes

Le travail sur le terrain étant terminé, le BST a amorcé l’étape d’examen et d’analyse. Au cours des prochains jours et des prochaines semaines, l’équipe se consacrera aux activités suivantes :

– Examiner les composantes de l’aéronef, comme les instruments et les appareils à mémoire non volatile
– Examiner les dossiers de maintenance de l’aéronef
– Examiner les dossiers concernant la formation, les qualifications et les compétences professionnelles du pilote
– Poursuivre les entrevues avec les témoins et avec d’autres personnes-ressources, au besoin
– Examiner les exigences réglementaires
– Effectuer une analyse météorologique

Le BST termine en précisant qu’il est important de ne pas tirer de conclusion ni faire des suppositions quant aux causes de l’accident à l’heure actuelle. Il y a souvent de nombreux facteurs qui peuvent contribuer à un accident.

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