De la mécanique d’autobus au Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau

De la mécanique d’autobus au Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau
L’annonce a été faite vendredi au pavillon de Saint-Germain-de-Grantham, sur le boulevard Industriel, par le ministre responsable de la région Laurent Lessard. (Photo : Josyane Cloutier)

FORMATION PROFESSIONNELLE. Le Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau bénéficiera d’une aide financière de 6,6 M $, montant qui permettra d’agrandir le pavillon de Saint-Germain-de-Grantham et d’offrir un nouveau programme de mécanique d’autobus au cours des prochaines années.
L’annonce a été faite vendredi au pavillon de Saint-Germain-de-Grantham, sur le boulevard Industriel, par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et ministre responsable du Centre-du-Québec, Laurent Lessard.
Pour le directeur du centre de formation professionnelle Paul-Rousseau, Yves Hébert, c’est l’aboutissement de plusieurs années de travail. «Nous avons été approchés par des gens du ministère, à savoir si nous étions intéressés à aller de l’avant avec le programme de mécanique d’autobus en 2013. C’est une très bonne nouvelle, beaucoup de gens ont travaillé très fort à ce projet», mentionne-t-il d’un air satisfait.
La mécanique d’autobus agira à titre de complément au programme destiné aux véhicules lourds, qui est déjà existant. «À partir des compétences que les étudiants ont en mécanique de véhicules lourds, nous comptons former des cohortes de mécaniciens d’autobus spécialisés», précise le directeur.
Il faut dire que la demande est présente dans ce domaine et que les endroits qui l’offrent sont peu nombreux. «À partir de Longueuil jusqu’à Québec, de Trois-Rivières jusqu’à Sherbrooke, la demande est très forte. Beaucoup d’employeurs sont en souffrance de main-d’œuvre en ce moment concernant la mécanique d’autobus. Nous allons devenir un pôle à ce niveau», estime Yves Hébert.
L’aide financière servira également à l’agrandissement du pavillon de Saint-Germain-de-Grantham.
D’après le président de la Commission scolaire des Chênes, Jean-François Houle, il faudra tout de même attendre quelque temps afin de voir les premiers diplômés franchir le seuil du centre de formation professionnelle. «Il faut être réaliste. D’ici environ deux ans, la première cohorte devrait pouvoir entrer sur le marché du travail.»
Le président estime également que l’instauration de ce programme devrait contribuer à redorer l’image de la formation professionnelle, autant auprès des Drummondvillois que des étudiants d’ailleurs en province. «Il faut convaincre les gens que ces métiers-là sont intéressants et importants, et pas nécessairement destinés aux élèves ayant de la difficulté à l’école. Il faut revamper cette image et améliorer la perception des gens par rapport à la formation professionnelle.»

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