De grands rêves pour trois jeunes as de la raquette

De grands rêves pour trois jeunes as de la raquette
Catherine-Isabelle Denysiewicz-Slowek

TENNIS. Au fil des ans, Drummondville s’est forgé une riche tradition dans le milieu du tennis québécois.

L’entrée en scène du Challenger, un prestigieux tournoi de l’Association de tennis professionnel qui fait vibrer les courts du centre intérieur René-Verrier depuis maintenant trois ans, ainsi que la construction de huit terrains de terre battue au parc Laurent-Bernier n’ont fait que raviver la flamme pour cette discipline dans la région, particulièrement auprès des jeunes.

Parmi les nombreux espoirs qui font la fierté du programme sport-études du Collège Saint-Bernard et de l’Association de tennis de Drummondville, on retrouve Catherine-Isabelle Denysiewicz-Slowek, Marie-Lee Grégoire et Amélie Allard. Récemment, ces trois jeunes as de la raquette ont d’ailleurs hérité d’une bourse de la Ville de Drummondville afin de souligner leurs performances exceptionnelles durant la dernière année, tant sur la scène provinciale que nationale.

Pour une, Denysiewicz-Slowek s’est signalée en remportant le championnat québécois et en décrochant la sixième position au championnat canadien dans la catégorie des 14 ans et moins en 2016. Celle qui célébrera son 14e anniversaire de naissance en juillet a également été sélectionnée afin de participer au célèbre tournoi Orange Bowl disputé en Floride l’hiver dernier.

Se remettant d’une blessure à une hanche qui l’a tenu à l’écart du jeu pendant quelques mois, Denysiewicz-Slowek s’apprête à participer à des tournois internationaux en Pologne et en Allemagne au cours de la saison estivale. Celle qui se décrit comme une joueuse agressive sera également en action au championnat canadien des 14 ans et moins qui se déroulera à Mont-Tremblant.

«Sur le terrain, je ne suis pas du genre à seulement me défendre. J’aime ça attaquer le filet. Et même quand ça va moins bien pendant un match, je ne me laisse pas abattre. Je me bats toujours jusqu’à la fin», raconte celle qui pratique le tennis depuis l’âge de six ans.

«La compétition, c’est qui m’attire le plus dans le tennis. J’ai le désir de gagner. C’est ce pour quoi je me bats chaque fois que je joue», poursuit celle qui s’inspire de l’étoile russe Maria Sharapova.

«C’est mon idole. Elle m’attire, même après ce qui s’est passé avec elle dernièrement. J’aime son attitude et son calme sur le terrain. Comme moi, elle se bat sur chaque jeu», explique-t-elle.

Comme sa joueuse favorite, Denysiewicz-Slowek rêve d’évoluer chez les professionnels un jour. «C’est mon but. Plusieurs pensent que c’est facile d’y arriver, mais ce ne l’est pas. Je sais que ce sera difficile, mais je vais continuer à travailler fort pour que ça arrive», confie celle qui a représenté Tennis Canada lors d’un tournoi disputé en Russie l’hiver dernier.

«Quand je suis arrivée sur le court central devant la foule, j’étais très nerveuse. J’ai pu avoir un aperçu de ce qui m’attend si j’atteins les professionnels.»

Âgée de 13 ans, Amélie Allard se démarque également par sa détermination et sa persévérance. En 2016, la Drummondvilloise a été couronnée championne québécoise en simple et en double dans la catégorie des 12 ans et moins. En plus de gagner une médaille d’argent aux Jeux du Québec et de participer au championnat canadien, elle a été retenue par Tennis Québec afin de participer au Orange Bowl tenu en Floride.

«Je suis une joueuse combattive et puissante. Je ne lâche jamais, peu importe la situation. J’aime attaquer la balle et jouer de façon agressive. Je travaille aussi pour toujours améliorer ma force mentale», exprime celle qui s’est intéressée au tennis vers l’âge de cinq ans, en voyant sa sœur participer à des compétitions.

Visant également de faire le saut chez les professionnels un jour, Allard s’inspire notamment du jeu de la Québécoise Eugénie Bouchard et de l’Espagnol Rafael Nadal.

«Nadal est bon sur la terre battue. Moi aussi. On a le même style de jeu», explique celle qui sera bientôt en action aux championnats québécois et canadien dans la catégorie des 14 ans et moins.

Pour sa part, Marie-Lee Grégoire s’affiche également comme une joueuse dominante dans son groupe d’âge. L’an dernier, la jeune élève-athlète de 11 ans a terminé en deuxième position dans sa catégorie lors du championnat québécois tenu à Repentigny. Comme ses deux partenaires de jeu, elle aspire également à une carrière dans les rangs professionnels.

«Roger Federer est mon joueur préféré. Je trouve qu’il a une bonne technique et une bonne attitude sur le terrain», relate celle qui est dirigée par les entraîneurs Yann Lefebvre et Sylvain Ruest au sein du programme sport-études de Drummondville.

«Marie-Lee me ressemble beaucoup. Comme moi, elle se bat toujours jusqu’à la fin de chaque jeu», souligne Catherine-Isabelle.

Du côté masculin, le tennis drummondvillois peut également s’enorgueillir des performances de plusieurs joueurs. Rappelons qu’il y a trois ans, Louis-Philippe Hamel, Jérôme Desrosiers, Marc-Olivier Tourigny et Alexandre P. Bouchard ont obtenu une bourse d’études au sein d’une université américaine évoluant dans la NCAA.

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