De fumeur à marathonien

De fumeur à marathonien
(Photo : Ghyslain Bergeron)

Il y a quatre ans, Yvan Landry fumait deux paquets de cigarettes par jour. Aujourd’hui, il vient de courir son premier marathon et n’entend pas arrêter de sitôt.

C’est à 54 ans que le Drummondvillois Yvan Landry a radicalement changé ses habitudes de vie. Et, d’après son propre aveu, il partait de loin. «J’ai fumé deux paquets de cigarettes par jour pendant quarante ans. J’étais bien meilleur pour prendre ma bière sur le patio et fumer mes cigarettes que pour faire du sport», confie-t-il.

C’est après que son médecin lui eut prescrit des médicaments plus forts pour sa haute pression que le déclic s’est fait. «Ça faisait quinze ans que j’étais médicamenté pour la haute pression et pour le cholestérol. Je n’étais pas en forme. J’étais parti pour ne pas vivre longtemps. Je me demandais comment j’allais faire pour bien vieillir. Je me suis dit qu’il fallait vraiment que je fasse quelque chose.»

Il a donc pris le taureau par les cornes : fini les cigarettes, l’alcool, la poutine et la boisson gazeuse. Il s’est mis à la course à pied, et pas qu’un peu : après à peine deux mois d’activité physique, il a fait un premier demi-marathon (ce qui équivaut à 21,1 km).

«Je ne conseille pas aux gens de faire comme moi. Allez-y doucement», rigole-t-il. Il précise qu’il est important pour les gens d’aller consulter des professionnels de la santé avant de changer son mode de vie aussi radicalement, afin d’éviter les blessures.

Cela fait maintenant quatre ans qu’Yvan Landry court régulièrement. Il y a quelques semaines, il a réalisé son premier marathon à Bécancour, à l’aube de ses 58 ans. «Ç’a été le plus beau jour de ma vie. À mon 42e km, j’ai vu que mes petits-enfants étaient là et qu’ils tenaient une pancarte avec ‘’Bravo grand-papa, on est fiers de toi’’ écrit dessus… Il y a des sacrifices à faire, mais y arriver, c’est un sentiment incroyable», exprime-t-il d’un ton fier.

Maintenant impliqué dans le monde de la course à pied avec la boutique Zone Course à Drummondville et dans un autre groupe de coureurs à Pierreville, Yvan Landry n’est pas près d’arrêter. «Je remercie le ciel. Je compte bien être en forme encore longtemps.»

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