Le 1er décembre 2008, Danielle Dufresne est devenue la première directrice des arts et de la culture de la Ville de Drummondville. Nouveau poste, nouveau visage, Mme Dufresne a aussi dû serrer de nombreuses mains depuis son arrivée à Drummondville. Les présentations étant faites, les intervenants culturels et les artistes prennent tranquillement l’habitude d’aller la consulter dans le cadre de différents projets. L’Express l’a récemment rencontrée afin de dresser un court bilan de sa jeune carrière drummondvilloise.
Danielle Dufresne n’est pas sortie d’une boîte à surprises. Celle qui a planché durant bon nombre d’années au sein de la MRC de Rimouski-Neigette à titre de coordonnatrice de la culture et du patrimoine a aussi voyagé en Asie et un peu partout en Europe, en plus de demeurer pendant 13 ans en Amérique latine.
Installée définitivement à Drummondville depuis peu, elle se dit heureuse de son nouveau chez-soi et de ses nouvelles fonctions. «J’ai récemment trouvé une maison et je suis bel et bien installée. Depuis mon arrivée, j’ai rencontré tous les intervenants culturels en plus d’assister aux événements majeurs. Le but était de faire connaître ma présence et d’expliquer quel est mon mandat et ce que je peux faire pour les organismes culturels et les artistes», a partagé celle qui a ainsi pu se faire une excellente idée du paysage artistique et culturel de Drummondville. «Je trouve qu’il y a de gros événements à caractère touristique, fait-elle ressortir de son premier bilan. Il y a somme toute assez peu d’événements dédiés aux artistes professionnels. D’un autre côté, j’ai pu constater que la Ville de Drummondville est très impliquée dans les dossiers liés aux arts et à la culture.»
Son mandat
En tant que directrice des arts et de la culture, Danielle Dufresne propose notamment de soutenir les organisations culturelles.
Elle peut aider à la création de plans de communication ou de marketing. Elle est en mesure d’apporter un soutien dans la gestion d’un organisme et de donner un coup de pouce à ceux qui souhaitent formuler des demandes de subventions. Dans certains dossiers, elle peut servir d’intermédiaire entre les artistes et les responsables de la Ville de Drummondville. «Je souhaite faciliter les discussions entre les citoyens et les responsables de la Ville de Drummondville», expose-t-elle.
D’autre part, Mme Dufresne indique que le dossier de la bibliothèque Côme-Saint-Germain sera acheminé au ministère concerné d’ici la fin du mois d’octobre. «La nouvelle bibliothèque ne sera certainement pas inaugurée avant trois ou quatre ans, mais le dossier suit bien son cours», a assuré Mme Dufresne.
Rappelons que le futur bâtiment, qui sera situé au centre-ville, comportera notamment une salle multiculturelle de 40 à 120 places. «Ce sera un lieu d’exposition où des spectacles pourront aussi être présentés», a soutenu Danielle Dufresne, qui travaille sur une multitude de dossiers. «Le local qui abritait le magasin Légaré sur la rue Heriot aura aussi une vocation culturelle. Par ailleurs, nous tentons de voir ce qui serait possible de faire avec le Domaine Trent et le parc des Voltigeurs. Ce lieu est très beau, mais mal exploité», poursuit-elle.
Bref, la nouvelle directrice ne manque pas de travail. «Il y a de nombreux dossiers actifs, comme le plan d’action culturel, qui est présentement en cours d’élaboration. On compte aussi la Corporation d’animation Heriot, que je dirige et qui, cette année, a une nouvelle facture visuelle, en plus d’une série de chroniques culturelles, qui est en préparation pour Radio Drummond (radio communautaire)», partage la spécialiste de la chose culturelle. «Je travaille aussi sur un gros dossier qui fait suite à la politique culturelle récemment mise en place, la 18e remise de bourses culturelles par la Ville, le déménagement de la bibliothèque, les rénovations du Centre culturel ainsi que l’aménagement de l’ancien magasin Légaré. Bon nombre de projets embryonnaires sont aussi sur la table», rappelle-t-elle.
Par ailleurs, la directrice des arts et de la culture a aussi hérité du dossier des jumelages internationaux. «Je suis très contente de m’approprier ces dossiers. J’ai toujours trouvé ces jumelages très intéressants et j’ai un vif intérêt pour tout ce qui touche le volet international. À ce chapitre, j’aimerais ouvrir la porte vers les États-Unis et l’Amérique latine», partage la directrice.
