Un voyage en chansons dans l’imaginaire foisonnant d’Atchoum

Que se passe-t-il dans la tête d’Atchoum? Une foule de choses tout aussi divertissantes et amusantes les unes que les autres, si l’on en juge par les chansons de son nouveau et quatrième album «Dans ma tête» sorti le 24 septembre.

Véronique Gagné, alias Atchoum le clown, n’a pas son pareil pour écrire des ritournelles qui frappent l’imaginaire des tout-petits et les interpellent. Et comme elle a plus d’un tour dans son étui de guitare, elle sait y accoler des musiques toniques qui plaisent aussi aux grands enfants. Rock, folk, pop, ska, ballade : les rythmes se suivent et ne se ressemblent pas.

«J’ai une influence très Beatles et Elvis et ça paraît beaucoup», souligne Mme Gagné.

Pour ce quatrième album, on retrouve la coqueluche des enfants en évolution naturelle, explorant de nouveaux thèmes tout aussi rigolos que ceux présentés dans les premiers albums. Au fil des pièces, l’artiste aborde des thèmes chers au coeur des petits : son plaisir de jouer, sa passion dévorante pour les biscuits, ses maladresses en patins à glace ou son affection pour son école. Les plus grands reconnaîtront «Les cornichons», chhanson popularisée par Nino Ferrer dans les années 1960 et à laquelle Atchoum insuffle un vent de jeunesse.

«Avant de me mettre à l’écriture, j’avais demandé aux "fans" de ma page Facebook quels sujets ils voulaient entendre. Plusieurs idées sont sorties, me donnant mon élan pour composer», indique l’artiste jeunesse qui aime mêler le monde des enfants à celui des adultes.

«Quand j’écris, je pense beaucoup à l’aspect spectacle. Par exemple, dans la chanson "Avec mes lunettes", au moment des énumérations, j’ai pris la peine de laisser du temps entre chacune afin de me permettre sur scène de mettre les lunettes appropriées», précise-t-elle.

Cette fois-ci, Atchoum s’est entourée d’artistes du monde indie québécois qu’elle affectionne tout particulièrement, dont Pépé et sa guitare et Ariel (gagnant des Francouvertes 2009), pour varier les couleurs et le style de son nouvel opus.

Bien connue au Saguenay–Lac-Saint-Jean, où elle a jeté l’ancre il y a plusieurs années, et dans les régions de Québec, Rimouski et de la

Côte-Nord, Atchoum est fin prête à répandre sa bonne humeur contagieuse à travers la province. À ce sujet, l’artiste confie qu’elle projette de se rendre à Drummondville pour rencontrer les tout-petits et leurs parents.

Le rêve d’une vie

Native du village de Sainte-Félicité, sur la côte de la Gaspésie, Mme Gagné rêve tout jeune d’être sur la scène. Membre de la chorale de son petit village pendant près de dix ans, elle découvre ainsi la musique et apprend à avoir confiance en son talent.

Les événements de la vie entraînent la famille Gagné à déménager ses valises à Rimouski. C’est là qu’elle fait ses débuts dans le milieu artistique, débutant par l’improvisation, la musique et l’animation de spectacles de variétés dans son école secondaire. Au collégial, ses passe-temps l’amènent à voir du pays. Elle apprend alors le métier de la scène, accompagnée de mentors.

C’est en 1997 que l’artiste colorée entre dans le monde des clowns. Elle plonge les yeux fermés dans cet univers et Atchoum prend vie, mais ce projet demeure pendant des années en second plan, le temps de ses études.

C’est en s’impliquant dans les camps de cirque du pavillon sportif de l’Université du Québec à Chicoutimi que Mme Gagné se fait remarquer en tant qu’artiste-échassière et participe à ses deux premiers événements en tant qu’Atchoum.

Le succès grandissant de ce personnage adoré des enfants a su apporter de bonnes choses depuis 2006, dont la production de quatre albums musicaux et d’un moyen métrage. De plus, le personnage d’Atchoum a suivi le courant et a sauté dans le train de la websérie depuis septembre 2011. Les capsules «Tordus» sont disponibles au www.atchoum.tv .

Les plateformes de travail d’Atchoum sont maintenant diverses : la musique, la scène, le cinéma et le Web.

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