Mark Zellweger met sur papier son passé d’espion

Mark Zellweger met sur papier son passé d’espion
Mark Zellweger était à Saint-Germain-de-Grantham pour l’événement Enlivrons-nous. (Photo : Erika Aubin)

LITTÉRATURE. Mark Zellweger, un ancien conseiller des services de renseignement internationaux, écrit maintenant des romans d’espionnage en s’inspirant de faits historiques. L’auteur international était de passage à Saint-Germain-de-Grantham ce weekend pour l’événement littéraire Enlivrons-nous.

Mark Zellweger, originaire de la Suisse, a travaillé comme directeur du marketing et des ventes dans l’industrie pharmaceutique. Parallèlement à sa carrière, il était aussi conseiller personnel stratégique pour des services secrets. «Je ne dirais jamais pour qui j’ai travaillé. Même ma femme ne le sait pas», a-t-il lancé en riant. Maintenant, il écrit des romans d’espionnage sur le monde informel des gouvernements et il s’inspire de faits réels. Pour le moins que l’on puisse dire, son parcours n’a rien d’ordinaire.

«Mes romans sont en fait l’opposé de ce que j’ai vécu. J’ai travaillé pour les services secrets de plusieurs états, qui eux avaient tous à cœur leurs propres intérêts et volontés de domination. Dans mes histoires, mes groupes d’espions sont indépendants, neutres et il y a des choses qui ne vont pas forcément faire», a-t-il expliqué.

À ce jour, l’auteur a écrit deux sagas, Le réseau Ambassador et Les espionnes du Salève, pour un total de sept livres. La première série prend place dans le contexte géopolitique actuel. «Mon dernier roman, qui arrivera au Québec en avril, parle de Trump. En ce moment, le président fait des câlins à l’Arabie saoudite et ça revient à dire qu’il fait des câlins à son futur agresseur. Moi je sais que l’Arabie saoudite a une politique anti-occidentale cachée, mais lui ne comprend pas ça. Il nourrit le serpent qui le tuera», a raconté celui que l’on compare à Ludlum et Higgins.

Quant à sa deuxième saga, Les espionnes de Salève, elle se déroule entre 1940-1945 dans le contexte de la Deuxième Guerre mondiale.

L’espionnage, un monde inusité

Si M. Zellweger a acquis toutes ses connaissances, c’est surtout parce qu’il a appris «à lire les médias de l’intérieur». «Tous ces renseignements, n’importe qui peut les retrouver sur internet. Il faut apprendre à fouiller le web. Il y a bien plus d’informations que ce qui est diffusé dans les médias populaires», explique-t-il.

L’auteur de romans d’espionnage a décidé de se lancer à l’écriture à la suite de la recommandation de sa femme. «Elle m’a dit que puisque j’étais un ancien de ce milieu si peu connu, je pourrais écrire des livres. Puis maintenant, j’aime bien la reconnaissance que ça m’apporte», a témoigné le romancier.

Mark Zellweger sera également de passage au Salon du livre de Montréal à compter de ce mercredi. Selon lui, il était important de faire un tour à Drummondville. «Ce n’est pas tout le monde qui va se déplacer jusqu’à Montréal pour rencontrer des auteurs. Je trouvais cela sympa de pouvoir être là et de rencontrer des lecteurs», a-t-il conclu.

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